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Citations sur La saga des Cazalet, tome 2 : A rude épreuve (80)

- Au cours de l’automne, et pendant une bonne partie de l’hiver, j’ai cru que maman allait mourir.
- Poll ! C’est vrai ? Pourquoi as-tu pensé une chose pareille ?
- Eh bien, j’ai surpris une conversation entre papa et Villy, et c’est l’impression que ça donnait. C’était horrible ! Tu vois, papa ne savait pas que j’avais entendu, et il ne m’en a pas parlé à moi. Les gens devraient dire les choses importantes comme celles-là, tu ne crois pas ?
[…]
On cache des choses aux autres par amour. Mais en fait, plus on aime les gens plus on devrait leur dire les choses - meme les plus difficiles. Je pense que c’est la meilleure preuve d’amour que de leur parler.
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Le truc avec les mères , c’est qu’elles peuvent continuer à avoir des bébés, alors que les enfants n’ont qu’une seule mère.
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La pauvre Tante Rach a passé une matinée épouvantable à couper les ongles de pieds des grand-tantes. Je l'ai entendue commenter qu'on aurait dit les serres de vieux oiseaux marins - tout recourbés , et durs.
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Tu n’arrêtes pas de me juger ! s’était-elle écriée.
— Toi aussi, avait répliqué Nora. Tout le monde juge tout le monde. En plus, je ne suis pas sûre que ce soit vraiment juger ; c’est plus une façon de comparer quelqu’un à des normes. Je le fais tout le temps pour moi, avait-elle ajouté.
— Et, bien sûr, tu es toujours à la hauteur.
— Pas du tout ! » L’innocente protestation avait fait taire Louise. Mais ensuite, en regardant les épais sourcils broussailleux de son amie et l’ombre légère, quoique indéniable, d’une moustache au-dessus de sa lèvre supérieure, elle s’était aperçue qu’elle se réjouissait de ne pas ressembler à Nora, et que ça, c’était une forme de jugement. « Je juge que tu es une bien meilleure personne que moi », avait-elle dit, sans ajouter qu’elle préférait malgré tout être elle-même.
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Les adultes commençaient à remuer sur leur siège, à murmurer, à allumer des cigarettes, à dire aux enfants d’aller jouer dehors. Le pire était arrivé, et ils faisaient presque comme si de rien n’était. Voilà comment se comportait sa famille en cas de crise. Ils avaient réagi différemment l’année précédente, au moment de « la paix dans l’honneur », mais Polly n’avait pas eu le temps d’y prêter attention, parce que la surprise et la joie l’avaient frappée de plein fouet. Elle s’était évanouie. « Tu es devenue toute blanche et comme aveugle, puis tu es tombée dans les pommes. C’était terriblement intéressant », lui avait raconté sa cousine Clary. Clary l’avait noté dans le Livre d’expériences qu’elle tenait en prévision du jour où elle serait écrivain. Polly sentit les yeux de Clary se poser sur elle. À l’instant où leurs regards se croisèrent et où, d’un petit hochement de tête, elle convint qu’il était temps de ficher le camp, le mugissement modulé et lointain d’une sirène retentit. Son cousin Teddy cria : « Un raid aérien ! Ça alors ! Déjà ! », et tout le monde se leva. Le Brig leur ordonna d’aller chercher leurs masques à gaz et d’attendre dans le vestibule, avant de rejoindre l’abri antiaérien. La Duche alla prévenir les domestiques ; Sybil, sa mère, et Tante Villy dirent qu’elles devaient aller à Pear Tree Cottage récupérer Wills et Roly, tandis que Tante Rach annonçait qu’elle filait à Mill Farm aider la directrice à s’occuper des bébés évacués – en fait, presque personne n’obéit à l’ordre du Brig.
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QUELQU’UN avait éteint la TSF et, bien que la pièce fût pleine de monde, il régnait un silence tel que Polly sentit, et entendit presque, son cœur tambouriner. Tant que personne ne parlait, que personne ne bougeait, la paix se prolongeait encore un peu…
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Avec les parents, on n'avait pas à agir, seulement à réagir- ils étaient là, c'est tout.
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A ton âge, on commence à réaliser que les parents ne sont pas que des parents, mais aussi des gens avec leurs propres problèmes.
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D'après Polly, ce devrait être le cadet de nos soucis, mais on ne peut jamais être le cadet de ses propres soucis, si ? Aussi égoïste que ce soit, on vit jour après jour avec soi-même - une situation qu'on ne peut pas ignorer à mon avis.
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QUELQU’UN avait éteint la TSF et, bien que la pièce fût pleine de monde, il régnait un silence tel que Polly sentit, et entendit presque, son cœur tambouriner. Tant que personne ne parlait, que personne ne bougeait, la paix se prolongeait encore un peu…
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