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Citations sur Elephant man : La véritable histoire de Joseph Merrick,.. (14)

Il n'était ni arrogant, ni fier, il ne demandait jamais rien et ne prenait pas comme dû la bonté dont il faisait l'objet. Sa gratitude était pleine d'humilité et venait du fond du coeur. Il avait perdu sa timidité. Il aimait désormais voir s'ouvrir la porte et des visiteurs le saluer.
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L'être différent gêne, effraie, ou fait honte; et cette différence que nous créons en établissant pour lui une catégorie est rassurante, car, en faisant de lui un paria, le juge en nous conforte notre sentiment d'appartenir à la famille des non-marqués. Mais on ne peut oublier l'autre: on le montrera donc. Pas de monstre sans spectateur, sans regard. Et selon le que le regard s'avoue ou se cache, on aura un public ou des voyeurs : spectacle édifiant ! Voici ce que je ne suis point ! Spectacle qui nourrit aussi notre angoisse cachée : Voici ce que je pourrais être ! Quelle faute...? Qui a pêché...?
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Les femmes étaient donc des êtres à part, des créatures de nature plus aimable, d'esprit plus pur. Pour lui, chacune était l'héroïne d'une histoire que personne n'avait contée, une héroïne à contempler avec révérence et respect, inabordable-et de ce fait impossible à conquérir.
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Nombreux sont ceux qui, ayant bien connu Joseph merrick, ont vanté la finesse de son intelligence, la douceur de sa personnalité, qu'il fallait avoir la patience de découvrir peu à peu sous des dehors repoussants.

S'il était naïf, cela n'était que normal pour un être qui s'était vu contraint de ne vivre la vie de tout le monde que dans le secret de son cœur, et qui avait appris la vie du monde dans les histoires romantiques de l'époque.

Pourtant, l'absence totale d'amertume chez lui restait motif à étonnement et contrastait étrangement avec la cruauté du destin qui l'avait frappé dans son corps et la dureté abrasive des hommes à son égard.
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Il est vrai, ma forme
est chose étrange
Mais m'en accuser
c'est accuser Dieu
Si je pouvais
me recréer
Je ne manquerais pas
de vous plaire

Si je ne pouvais m'étendre
d'un pôle à l'autre
Ou embrasser l'océan
avec un empan
Je serai mesuré
à l'aune de mon âme
L'esprit est l'étalon de l'homme
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Les règles de l'époque étaient fondées sur l'aspect le plus pervers de l'éthique protestante : la prospérité matérielle était la récompense naturelle de la vertu. Joseph et ses semblables n'avaient pas besoin d'exister.
Frederick Treves avait déjà décidé, en son for intérieur, que ces règles-là devraient être bousculées et il était prêt à user de son propre prestige à cette fin.
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Il était impossible d'entrevoir le moindre avenir pour lui, sinon l'engloutissement inévitable dans l'impitoyable mécanique de l'Angleterre victorienne, qui broyait pêle-mêle les déshérités et tous ceux dont la flamme s'était éteinte.
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La liberté de marcher, loin des regards, et de s'incorporer dans la fraîcheur de la nuit avec le parfum des floraisons printanières, ne faisait qu'une avec la liberté durement gagnée de l'esprit, et la dignité de l'homme debout, sous les étoiles : alors, la faible envergure de sa vie, les chagrins, les affronter, la hideux de sa chair devenaient enfin choses de peu d'importance.
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Il n'était ni arrogant, ni fier, il ne demandait jamais rien et ne prenait pas comme dû la bonté dont il faisait l'objet. Sa gratitude était pleine d'humilité et venait du fond du cœur.
Il avait perdu sa timidité. Il aimait désormais voir s'ouvrir la porte et des visiteurs le saluer.
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[...] Un quartier qui, depuis des décennies, vivait sous le signe des privations et de la misère : c'est là que les immigrants les plus démunis affluaient pour se mêler aux pauvres de la ville; ceux qui, selon la définition du grand pionnier victorien de l'analyse sociale, Henry Mayhew, "veulent travailler, ne le peuvent, et ne travaillerons pas".

[On parle du quartier de Whitechapel]
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