Livre reçu en cadeau, que je n'aurais pas acheté, ni lu. Prix Femina étranger en 2015.
Le titre anglais est
thirst, ou la soif.
La couleur de l'eau, curieuse traduction qui ne veut rien dire / déroulé de l'histoire qui exprime la soif d'amour, la soif de liberté, la soif d'épanouissement, la soif de plénitude.
On se croirait dans un film de
Ken Loach avec des personnages atypiques et caricaturaux où l'alcoolisme, la pauvreté, la misère intellectuelle, sont le lot commun.
J'ai eu un mal fou à rentrer dans l'histoire et dans le jeu des personnages, pas avant la page 70 quand on comprend la dramatique trajectoire de la jeune Alena, naïve et confiante, arrivée de Russie pour travailler en Angleterre et prise dans les filets d'un réseau de prostitution. C'est long, c'est glauque, c'est mal construit. L'auteure fait sans cesse des retours en arrière qui oblige le lecteur à relire les pages précédentes pour comprendre le contexte des personnes et la progression des situations.
Les personnages sont larmoyants en excès, ils sont futiles, lâches, pas vraiment attachants malgré leur situation misérable. le vieux père vicieux et brutal, trafiquant de jeunes filles et son fils complice à son image, sont monstrueux.
Quand Alena, libérée des tyrans, rencontre Dave, amoureux, touchant, qui malgré la péripétie d'un mariage antérieur assez farfelu, on espère un dénouement charmant à leur aventure. Mais non, le mensonge d'Alena perdure, sa déloyauté aussi. Seul David, dans sa quête d'amour absolu, tout en arrangement, sort du lot. J'ai aimé sa gratitude finale.
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