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3,51

sur 225 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Aléna, 20 ans, quitte sa Sibérie natale, avec l'espoir d'un travaille et d'une vie meilleure à Londres.Mais le rêve tournera vite au cauchemar....jusqu'à ce que son chemin croise celui d'un jeune vigile britannique, Dave, alors que la jeune femme vole une paire de chaussure dans la boutique où il travaille.L'histoire débute avec cette rencontre....ces deux-là ont en commun un lourd passé ,trouble et douloureux.
Pour commencer ma critique "killer", je voudrais bien savoir d'où vient le titre en français ."La couleur de l'eau", alors que le titre original est "Thirst", "Soif", littéralement, "Un désir fort pour quelqu'un ou quelque chose" au figuré, ce dernier étant le cœur de cette histoire; Le désir fou d'un homme et d'une femme, l'un pour l'autre,et celui d'une femme pour une vie meilleure.
Le sujet ne me disant rien, je n'aurai jamais abordé ce livre s'il n'avait pas reçu le Prix Femina étranger 2015, un prix dont les choix en général me plaisent.Le fait que l'écrivaine soit écossaise était la seconde raison de ma curiosité, adorant John Burnside.
Mais ces deux raisons n'ont pas suffit, je suis déçue.C'est un roman de gare qui aspire à être littéraire.Un livre où il n'y a ni imagination ,ni finesse,ni humour; De la misère à Londres à la misère en Sibérie, un roman fourre-tout , amour et sexe ( du chaste au bestial ,déclinés dans toutes ses nuances), prostitution, immigration,harassement sexuel,chômage....où tout est prévisible.Une prose des plus banales (lu en v.o.) et une construction qui m'a tuée...un va et vient entre passé et présent des deux protagonistes, à n'importe quel moment dans le méme chapitre.Il faut lire quelques lignes pour comprendre qu'on est déjà passé à autre chose.
Je ne sais pas sur quels critères ce livre à été primé, alors qu'il y a tant d'excellents livres étrangers dans la rentrée littéraire 2015. Mystère?!
Comme roman de gare ,excellent! Sinon vaut mieux éviter de perdre son temps! Ce n'est que mon avis, bien sûr.
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La trame de la couleur de l'eau est très actuelle, par sa dimension sociale (pauvreté, immigration), mais aussi intemporelle dans ses composantes et son enchaînement de circonstances. le livre de Kerry Hudson décrit le croisement de deux solitudes, de deux destins cisaillés par la douleur. L'histoire d'amour qui va naître est celle de deux oisillons méfiants qui vont s'apprivoiser malgré les secrets ou mensonges liés à leur passé respectif qui met en péril une fragile relation. Entre David, le vigile aux rêves trop grands pour lui et Alena, la sibérienne qui a connu la prostitution, le dialogue est hésitant et la plume de Kerry Hudson le retranscrit dans des répliques maladroites de part et d'autre, accentuées par la maîtrise aléatoire de la langue anglaise d'Alena. Il y a un certain inconfort pour le lecteur dans ces bribes de phrases qui avortent soudain. Mais ce n'est rien au vu de la construction du roman dans sa première partie qui passe sans transition du présent à des flashbacks évoquant les "souvenirs" malheureux des deux personnages. L'effet est déconcertant et franchement pas très heureux même si l'auteure souhaite ainsi traduire le chaos de deux vies qui essaient de retrouver l'équilibre ensemble et une chaleur partagée. La couleur de l'eau est une sorte de mélodrame romantique dont le style heurté et le contraste entre douceur (toute relative) et noirceur, avec des moments très glauques, crée davantage de gêne que d'adhésion. En outre, la traversée de la Russie par David est particulièrement sinistre et, si elle correspond à une vision en partie lucide, force un peu trop sur l'aspect sombre des choses dans un schématisme encore une fois embarrassant.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Un peu déçue !
Pour moi, c'est un excellent roman de gare mais pas un prix littéraire.
C'est un mélodrame fourre-tout, qui "empile"les sujets( immigration, pauvreté, sexe, violence, prostitution ...) en les effleurant et parfois de manière très glauque, avec un style sans finesse , sans profondeur, sans humour, et sans accroche.
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Londres de nos jours.
Alena est une jeune russe à qui on a fait croire qu'elle trouverait du travail à Londres, en fait, elle est tombée dans un réseau de prostituées. Elle doit se prostituer pour son maquereau et aussi recruter de nouvelles "proies".
Afin d'échapper à cette situation, elle s'enfuit et n'ayant plus de visa, elle dort dans des toilettes publiques, porte des vêtements trouvés dans des friperies et vole.
Un jour, elle tente de voler des chaussures chez Harrod's, Dave, le vigile, est ému par cette femme et la laisse partir.
Elle l'attend le soir devant le magasin pour lui offrir un verre afin de le remercier et consciente de son attirance pour elle, elle tentera de s'incruster chez lui et profitera de sa gentillesse.
Dave est en effet un "gentil", cabossé par la vie, il n'ose plus s'engager en amour.
C'est la rencontre entre ces deux êtres perdus.
Je n'ai pas trop aimé, la narration oscille entre passé et présent, entre monologue d'Alena puis celui de Dave.
C'est surtout hyper-sentimental, à l'eau de rose, on dirait un roman de chez Harlequin. On devine aisément la fin.
Bref, j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps avec ce petit roman, au style simpliste, de plus.
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J'abandonne à la page 114 ce roman étrange et malaisant pour mes yeux de lectrice. Tout commence comme une bluette. Une jeune fille paumée, très belle, d'origine russe tente de voler une jolie paire de chaussures. le vigile l'arrête mais troublé par ses yeux d'eau de pluie, la relâche. le soir les deux protagonistes se recroisent et leurs solitudes se mêlent. Ce récit contemporain est entremêlé par leurs histoires passées respectives sordides, glauques ou d'une tristesse dégoulinante si bien que l'on ne sait plus si on suit une réelle bluette ou un récit dénonçant la traite blanche ou la misère de petites gens en Angleterre. Mais le pire étant que cela crée une confusion rare dans la narration. Sans transition, sans logique de taille, de mise en forme, les parties inégales s'enchaînent et il faut parfois attendre quelques phrases pour raccrocher la temporalité du nouveau récit. Tant pis pour moi. Et belles lectures à tous.
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Alena quitte sa Russie natale pour Londres, la tête pleine de rêve. Elle va tomber très bas.
Dave, vigile dans un magasin, la laisse partir alors qu'elle vient de tenter de voler une paire de chaussure. Elle l'attend à la sortie.
S'ensuit une histoire d'amour. le roman est basé sur des flash back de la vie de Dave et Alena avant leur rencontre et celle-ci n'est pas gaie.
Pour tout vous dire, j'ai jeté l'éponge à la 200ème page (je suis allée lire le dernier chapitre pour connaitre la fin quand même) car c'était trop glauque pour moi.
Je ne me suis pas assez attachée aux personnages pour m'infliger cela plus longtemps.
C'est bien écrit mais très lent, trop lent.
Je passe donc mon tour.
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Une histoire qui tourne en rond et qui me semble « fouillis ». Les personnages m'ont laissé de glace. Je n'ai éprouvé aucune empathie pour eux. Alena est à la fois forte et fragile ? Dave est lâche. En plus, le fait de mélanger passé et présent dans un même chapitre, détails insignifiants et réalité terrifiante ne m'a pas du tout aidé. On a l'impression que les personnages traversent les événements de manière passive, sans vraiment se révolter et par moment en acceptant leur sort. On a envie de les secouer. En outre, les sentiments des personnages, les situations de la vie quotidienne sont bien décrits et l'écriture passe bien sauf quand l'héroïne se met à parler sans employer les articles. (C'est pour montrer qu'elle est étrangère et qu'elle ne parle pas bien l'anglais, mais c'est un peu agaçant).

Sabine (Poissy)
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Je me faisais une joie de commencer ce livre dont j'avais beaucoup entendu parlé! Malgré des sujets abordés très intéressants et peu mis en avant sous cet angle dans d'autres romans, je suis déçue par ce livre... Je n'ai d'une part pas du tout accroché au style d'écriture, les changements de récits entre passés des deux héros et présents ont été difficile à suivre et, d'autre part, j'ai globalement trouvé l'intrigue trop longue!
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Difficile de rentrer dans ce livre, avec son rythme haché, ses flash-back pas toujours maîtrisés, ses personnages taiseux et au fond assez peu sympathiques. Il y a certes des développements intéressants et plutôt subtils sur le processus qui conduit une jeune fille de l'est, venue en Angleterre pour y trouver un travail, à comprendre assez vite qu'elle est tombée dans un piège et doit travailler au recrutement pour un réseau de prostitution. Mais l'histoire d'amour entre cette jeune fille et le vigile qui l'a laissée filer après un vol dans un grand magasin ne m'a ni touchée ni émue. J'ai été saisie par la vacuité de ces deux vies, ce qui n'est pas inintéressant en soi, mais sans que le plaisir de la lecture ne prenne jamais le dessus sur le malaise et sans que je n'aie jamais la tentation de m'identifier aux personnages ou d'être émue par ce qui leur arrive. Pas de coup de coeur pour moi, donc, contrairement au jury du Femina étranger…

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