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Critique de fredho


La misère lui a tout pris ou peut-être ne lui a-t-elle jamais rien donné !

Parce que sa famille avait faim, parce que sa famille avait froid, Claude Gueux un pauvre ouvrier se retrouve incarcéré à la maison centrale de Clairvaux pour vol.
De sa prison, Claude Gueux connaîtra la plus belle des richesses, l'amitié en la personne du jeune Albin.
« Chacun des deux amis était l'univers pour l'autre. Il paraît qu'ils étaient heureux ».
Mais même cette amitié, le directeur, qui voue une haine pour Claude Gueux, va lui prendre.
Meurtri par l'absence de son ami, Claude Gueux suppliera le directeur de lui rendre Albin.
« J'ai besoin de lui pour vivre ».
Face à l'indifférence et au refus de ce dernier, le détenu mûrit sa vengeance et décide de se faire justice lui-même et condamne le directeur à mort.
A son tour, Claude Gueux sera jugé pour assassinat et condamné à la peine capitale.

Dans son récit, Victor Hugo revendique son hostilité à la peine de mort, il dénonce cet acte barbare comme un crime légal et public. La justice résout le crime par le crime, à balance égale « parce qu'il a tué, on tue ».
Cette oeuvre est également un combat, Hugo dénonce les inégalités et les lacunes sociales, cette misère qui pousse le peuple affamé au crime, il démontre également que les prisons sont des lieux d'exploitation qui utilisent la main d'oeuvre des détenus à bon marché.

Victor Hugo personnalité engagé, proche du peuple, précurseur du social, inspirera par la suite de grands hommes, comme ce cher Monsieur Badinter, à abolir la peine de mort.
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