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Critique de oiseaulire


Je suis en cours...

Comme souvent, le père Hugo, faut s'le faire ! Vu de près c'est plein de mots savants, sur de longs chapitres bizarres (la marée, la tempête, fiches techniques sur la navigation...) ; Les personnages sont de vraies caricatures, il y a une certaine naïveté, une lourdeur psychologique ...

Et quand on se remémore ce qu'on vient de lire, cela a une force extraordinaire, mythique, je dirais... un souffle qui emporte tout...

Hugo a l'envergure d'un constructeur de mythes. Justement (sans doute) du fait de l'apparente naïveté de ses créatures.

Bon, je continue...

J'ai terminé... à force ça lasse... le souffle devient monotone et j'ai sauté des pages.

Il en fait trop, trop de digressions. Vaste esprit certes, mais un peu trop monsieur-je-sais-tout. Je me suis dit en passant qu'il ne devait pas être rigolo pour les femmes de sa vie... Et puis "L'homme qui rit" ne vaut pas Notre-Dame de Paris. Points communs : fascination pour la difformité, les grandes fresques, et le mal. Mais là où j'ai senti Frollo vibrer dans Notre Dame, je n'ai pas ressenti d'émotion dans "L'homme-qui-rit".
Quant au fond, celui qui importait vraiment à Hugo, il s'agit d'un plaidoyer contre la monarchie et pour la République. Intérêt historique sans doute, quoiqu'on dise que l'histoire ait été par lui un peu malmenée, mais cela importe-t-il ? Foin de l'anecdote, vive la substantifique moëlle !

Mais lourd, lourd ... plutôt plat en sauce que régime méditerranéen.

Fini ... je vais pouvoir passer à du léger...

Dostoïevski, tiens ! -;
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