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Critique de Pris


J'ai lu ce livre avec un a priori extrêmement positif. Pour une critique plus objective, il va falloir chercher chez d'autres lecteurs.
La raison? C'est le livre qui a inspiré la série Alex Hugo et j'ai beau ne pas regarder de séries, celle-ci fait exception car elle est tournée dans ma région d'origine. J'avais donc un a priori positif sur un bouquin se déroulant dans le Montana à cause de l'adaptation tournée dans les Hautes-Alpes. Une excellente raison donc.
Cela dit, je n'ai pas eu beaucoup à me forcer pour l'aimer. La préface de James Welch tout d'abord m'a amusée et un peu piqué les yeux : très touchante, elle nous fait un beau portrait de l'auteur, grand amateur de pêche et de poésie.
Lorsqu'on lit le livre, on comprend qu'Al Barnes ressemble plus à Richard Hugo qu'à Samuel le Bihan, mais franchement, pourquoi pas? J'ai assez vite oublié la série télé, même si je l'ai énormément citée au début de ce billet, pour me plonger dans l'histoire qui secoue Plains, Montana, 1049 habitants (en 2006) et 50 000 adolescents d'après al Barnes. Celui-ci ne paraît pas avoir les meilleurs atouts en tant que policier - il se rêvait poète, après tout - mais il se rapproche des gens, souvent trop comme la suite du livre va le prouver, et les fait parler sans avoir à mener d'interrogatoire trop sévère. Deux horribles meurtres à la hache sont commis dans sa juridiction. A la fin de la première partie, il en résout un, en sachant faire parler la bonne personne et en risquant quelques coups de hache lui aussi. A la fin de la deuxième partie -qu'il a passée à Portland, loin de son Montana tant aimé -, il résout deux affaires: une en cours et une autre remontant à vingt ans en arrière. Pour la troisième partie, il assiste à match de base-ball qui change tout.
J'ai apprécié ce roman qui se passait à l'époque où les téléphones portables étaient de l'ordre de la science-fiction,où les policiers aimaient lever le coude sans être dépressifs et où ils ne vivaient pas en portant de lourds secrets inavouables...

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