Il existe dans la vie des moments rares où la réponse à une question, la solution à un problème paraissent soudain si évidentes qu'on se demande pourquoi on ne les a pas trouvées depuis longtemps.
Un peu comme les nœuds d'une chaînette qui paraissent impossibles à défaire. Quand on y parvient enfin, on se rend compte que c'était loin d'être aussi difficile qu'on l'avait cru.
J'avais finalement compris que dans la vie, on obtenait rarement ce qu'on désirait. Le secret pour être heureux, c'était de faire au mieux avec ce qu'on avait.
Il a ŕécemment déclaré qu'un retraité de quatre-vingt-cinq ans qui s'était cassé le col du fémur était enceint!
Il existe dans la vie des moments rares où la réponse à une question, la solution à un problème paraissent soudain si évidentes qu'on se demande pourquoi on ne les a pas trouvées depuis longtemps. Un peu comme le nœud d'une chaînette qui paraissent impossible à défaire. Quand on y parvient enfin, on se rend compte que c'était loin d'être aussi difficile qu'on l'avait cru.
A vrai dire, je comprends de plus en plus clairement à quel point cela le coûterait d'abandonner ce travail à la librairie, car j'y prenais grand plaisir. La séance de lecture avait été un franc succès et j'allais en organiser une autre. Un article à ce sujet était même paru dans le magazine municipal de Hambourg et cette publicité avait été une bénédiction pour nous. Nous avions maintenant du pain sur la planche. Otto avait dû sortir de son cagibi pour travailler avec moi. Il se montrait même aimable avec les clients et j'avais l'impression que son travail lui plaisait.
C'était le résultat de mes efforts, ma réussite personnelle et l'idée d'y renoncer me faisait mal. Mais mon but était de faire carrière et ce n'était pas avec un boulot mal payé dans l'achat et la vente de livres d'occasion qu'y parviendrais.
Il n’y avait pas de bon moment pour profiter de tout ce qui est important. Le bon moment était chaque instant de notre vie.
Comme chacun sait, l’attente d’un moment agréable en décuple le plaisir.
Ce qui s’avérait encore plus pénible que les regards insistants, c’était l’apitoiement hypocrite de collègues dont je me moquais pas mal. J’avais dû entendre je ne sais combien de fois : « Je suis vraiment désolé(e) pour toi » alors que les visages disaient : « En voilà une bien bonne à raconter à ma soirée entre copines ! » ou « Je suis content(e) de ne pas être à sa place ! »
il ne fallait jamais remettre au lendemain tout ce qui comptait, car à force de le repousser à plus tard, on risquait de passer à côté et je ne voulais pas commettre cette erreur. Il n’y avait pas de bon moment pour profiter de tout ce qui était important. Le bon moment était chaque instant de notre vie.
C’est ce qui arrive quand on s’attache trop à quelqu’un : on est sans défense, et finalement, ça vous détruit.