Pamina découvre au contact de Léo, photographe animalier, le plaisir de l'observation des grands cerfs, leur rite et leur rythme. Écrivaine, elle vit au milieu des Vosges en parfaite autonomie avec son conjoint Nils au milieu de piles de livres de poésie. Son obsession pour ces grands animaux grignote peu à peu sa vie quotidienne et la renvoie à ses propres paradoxes.
Que j'aime me promener en forêt avec
Claudie Hunzinger, sa sensibilité, son regard et l'émerveillement constant qu'elle pose sur la nature. Oiseaux, grands cerfs, brume, feuillage, odeur de mousse, silence de la maison et les piles de livres de poésie... ce roman est un ode à la décroissance, à la simplicité, à la beauté et en même temps un constat amer de tout ce qui est entrain lentement de mourir, de s'éteindre et de disparaitre.
Un seul bémol à l'adresse des éditions Grasset. J'ai trouvé, sans les chercher, trois énormes fautes de frappe. Ce qui est beaucoup trop pour un petit roman.
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