Siri Hustvedt est une auteure que j'apprécie et à laquelle je reviens sans cesse. Mais j'avoue avoir été un peu déçue par cet opus qui reprend les techniques et les thèmes qui ont fait la réussite de "
Tout ce que j'aimais": Une histoire de famille et de liens, des descriptions minutieuses d'oeuvres d'art, une polyphonie qui tente de dire ce qui nous constitue, notre héritage qu'il soit subi ou choisi, ce que nous transmettons, volontairement ou à notre insu et ls souffle de l'histoire avec sa grande hache. La réflexion qui nourrit la démarche est toujours riche mais peine à nous émouvoir. Un roman un tantinet branché malgré le vent austère et froid qui, depuis le Minnesota, irrigue la narration.
Siri Husvedt ne se serait-elle pas perdue dans le labyrinthe de son univers new-yorkais bourgeois et bohème malgré le fil d'Ariane de l'histoire authentique de son père ?
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