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Critique de voyagedefumiko


Une littérature de cicatrices

Auteur engagé incontournable en Corée, emprisonné pour ses idées politiques, Hwang Sok-yong lutte contre la dictature et pour la réconciliation des deux Corée. Sa littérature, prolongement de son engagement, témoigne du déchirement dont son pays est marqué et des conditions de vie des plus pauvres.

Son recueil La route de Sampo comprend 4 nouvelles se complétant les unes aux autres, pour former un portrait plus large de la société coréenne de la dernière moitié du 20ème siècle. Un enfant, un soldat, un gigolo, un travailleur vagabond… A travers ces voix, d'une écriture limpide et sans commentaire, Hwang Sok-yong raconte des souvenirs d'enfance, le retour à la vie après la guerre du Vietnam ou encore les bouleversements de l'industrialisation. L'histoire rencontre l'Histoire.

De ce point de vue, en tant que novice, ces nouvelles étaient intéressantes, même si j'ai fermé ce recueil en me disant qu'elles ne m'avaient pas non plus énormément marquée. Pourtant, en écrivant cette revue quelques semaines après avoir terminé ma lecture, je me rends compte que son travail est une belle porte d'entrée pour en savoir plus sur ce pays déchiré. J'ai même envie de lire d'autres titres de l'auteur, comme « Princesse Bari », une histoire d'exil sur une jeune femme aux dons de voyance qui fuit la Corée du nord.

Après ma lecture de Pachinko, de quelques articles et de ce recueil de nouvelles, l'expression « littérature de cicatrices », que j'emprunte à Céline Ters, s'impose à moi comme la plus adaptée pour décrire ce pan de la littérature coréenne.
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