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Critique de Valerielle


Les crocus jaunes sont le symbole d'un moment partagé entre Lisbeth, petite fille blanche, et sa nourrice noire Mattie : ils sont le signe du printemps revenu.
Lisbeth est élevé dans l'affection de Mattie. Mais régulièrement ses parents lui rappellent quelle doit être la distance avec les esclaves.
Même si Lisbeth aime Mattie, elle ne saisit pas bien les enjeux de l'esclavagisme : Mattie est très affectée par la fuite de son fils âgé de 10 ans. Lisbeth, elle ne voit que sa propre peine si jamais Mattie décidait à son tour de partir.
L'histoire suit donc le parcours de ces deux femmes qui pourraient être mère et fille, abstraction faite de leurs conditions sociales et de leurs couleurs de peau.
Il m'a rappelé un autre livre, L'invention des ailes de Sue Monk Kidd, qui raconte l'amitié entre deux jeunes filles au temps de l'esclavage.
J'aime lire sur cette thématique : cette histoire m'a paru vraisemblable mais ne m'a pas autant touchée. Peut-être est-ce dû à une écriture plus légère ?
Elle reste cependant un agréable moment de lecture et peut être proposée au lycée pour aborder le thème de la traite.
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