J'ai vu «
le Canard sauvage » d'
Henrik Ibsen au
théâtre de la Colline à Paris en janvier 2014. J'ai passé un excellent moment grâce à la traduction du norvégien d'Éloi Recoing et l'adaptation, mise en scène et scénographie de Stéphane Braunschweig. La lecture du texte s'imposait donc pour prolonger le plaisir.
Dans cette pièce où
Ibsen choisit de montrer le choc des idéaux et de la vie réelle faite d'adaptation et de compromis, le canard dans son grenier n'est pas seulement l'image tragique de la créature blessée qui se noie. Ce canard est sauvage et domestiqué à la fois. Son existence tend à tous le miroir d'une vie coupée de ses racines naturelles, privée de son élan véritable, de sa plénitude, mais qui continue dans son artificialité.
On écoute ce que dit
Ibsen et ça marche. le
théâtre fait réfléchir et c'est bien.
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