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3.98/5 (sur 1230 notes)

Nationalité : Norvège
Né(e) à : Skien , le 20/03/1828
Mort(e) à : Christiania , le 23/05/1906
Biographie :

Henrik Johan Ibsen, de son vrai nom est poète et auteur dramatique norvégien.

Son père, Knud Ibsen, descendait d'une famille d'armateurs de Bergen. Homme d'affaire entreprenant qui a d'abord réussi brillamment, mais dont les spéculations hasardeuses auxquelles il se livre lui font perdre toute sa fortune. Henrik n'a seulement que 8 ans quand son père dut vendre ses biens.
Dans un foyer aigrie par la faillite et couvert de dettes, la famille s'exila à la campagne, à Venstop, dans le Gjerpen où le trait solidaire d'Ibsen se développera. Henrik s'isole dans ses livres, dessine et rêve.

Envoyé à Grimstad, ville située un peu plus au sud, il obtient une place d'apprenti chez un pharmacien. Il va y rester 6 ans, de 1844 à 1850.

Son esprit satirique, nourri du mépris qu'il a ressenti pendant les années d'enfance, s'exerce à l'encontre de la bourgeoisie de la petite ville de province. Mais au fond de lui-même, Henrik est déchiré et souffre d'un complexe d'infériorité. Il écrit des poèmes romantiques dans le style de H.Wergeland et découvre la révolution de Février.

En plus de son apprentissage en pharmacie, il étudie et écrit la nuit et prend des cours privés de latin. En 1850, il se rend à Christiania (capitale norvégienne) pour passer son baccalauréat. Il y publie sous un pseudonyme le drame historique Catilina. Il y passe son examen avec succès, mais décide au cours de l'été de ne pas commencer les études de médecine qu'il avait envisagées. Il connaitra la misère, nouera des contacts avec un mouvement d'émancipation ouvrière, fondra le journal Andhrimmer, qui ne survivra que quelques mois.

En 1851, le violoniste Ole Bull, fondateur du Norske Theater de Bergen, lui offre la régie du théâtre. Henrik Ibsen accepte et s'installe à Bergen. Il s'engage à fournir une pièce par an. Il ne deviendra pas un bon metteur en scène, mais il y passe 5 ans en apprentissage de dramaturge. En 1857, il prend à Christiania, la direction artistique du Théâtre national norvégien de la Mollergate créé en 1852 pour lutter contre l'influence culturelle danoise. Malgré ses efforts, ce théâtre connaît de graves difficultés financières. Il est finalement obligé de fermer en 1862. En 1858, il se marie avec Suzannah Thoresen.

En 1861, malade, il est en proie à des idées de suicide. Sa situation financière est catastrophique...
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Source : https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Henrik_Ibsen/124665
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Henrik Ibsen
Un mot méchant peut agir sur vous comme une épingle qui vous égratignerait le poumon.

UN ENNEMI DU PEUPLE, Acte V.
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PETRA : Il y a tant de mensonges, à la maison comme à l'école. Ici, il faut se taire et là-bas nous devons mentir aux enfants qui nous écoutent.
HORSTER : Mentir, dites-vous ?
PETRA : Croyez-vous donc qu'on ne nous oblige pas à leur enseigner une quantité de choses auxquelles nous ne croyons pas nous-mêmes ?
BILLING : Oui, ce n'est que trop vrai.
PETRA : Si j'en avais seulement les moyens, je fonderais une école où les choses se passeraient autrement !

Acte I.
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RITA : À qui pensais-tu donc ?
ALLMERS : Je ne pensais pas. Je marchais, côtoyant les abîmes, et je goûtais la douceur et la paix que donne la sensation de la mort.

Acte III.
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Vaisseaux brûlés

IL TOURNA les proues
de ses vaisseaux à l'opposé du Nord,
cherchant la trace enjouée
de dieux plus souriants.

Les fanaux du pays de la neige
s'éteignirent dans la mer;
les faunes des rivages ensoleillés
apaisèrent ses désirs.

Il brûla ses vaisseaux; -
une traînée de fumée bleuâtre,

semblable à un pont,
s'envola vers le nord. -
Vers les chaumières du pays de la neige,
parti des bosquets de rivages ensoleillés,
un cavalier se dirige
chaque nuit.
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Un printemps de la vie (1858).
I.

Je veux aller dehors, au sein de la nature,
dans le printemps joyeux, étincelant ;
ma poitrine se gonfle, je brise ma cage,
j'ai des ailes et du courage pour une lutte !

J'ai du courage pour une lutte contre les maux de la
terre ;
assez longtemps ils m'ont mis dans les fers ;
maintenant je veux jouir, maintenant je veux rire
parmi la troupe ailée du printemps !

Mon haleine a posé d'élégiaques cristaux
sur le verre glacé des vitres closes ;
vint un rayon cordial du lumineux royaume,
et la splendeur humide a disparu.

Mon âme est une nef aux voiles déployées,
j'ai l'ardeur de la jeunesse et je suis libre :
maintenant ma voix monte vers les hauteurs,
ma nef vous laissera tous en arrière !

Donc par dessus bord le lest de la raison !
Toutes voiles dehors !
Peut-être mon esquif coulera-t-il à fond ;
mais je vous aurai dépassés !
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BILLING : Mais alors, vous ne prenez pas part aux élections municipales.
HORSTER : Il y aura donc de nouvelles élections ?
BILLING : Vous ne le saviez pas ?
HORSTER : Non. Je ne me mêle pas de ces affaires.
BILLING : Vous n'êtes pourtant pas indifférent à la chose publique ?
HORSTER : Ma foi, je ne m'y entends guère.
BILLING : Peu importe. On doit du moins prendre part aux votes.
HORSTER : Même ceux qui n'y comprennent rien ?
BILLING : Qui n'y comprennent rien ? Que voulez-vous dire ? La société est comme un navire. Tout le monde doit être à la barre.
HORSTER : Peut-être en va-t-il ainsi sur la terre ferme. En mer, cela ne réussirait guère.

Acte I.
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LE DOCTEUR STOCKMANN : Publiez seulement mon article et je saurai le défendre.
HOVSTAD : Je ne le publierai pas. Je ne peux pas, je ne veux pas et je n'ose pas le publier.
LE DOCTEUR STOCKMANN : Vous n'osez pas ? Quel est ce propos ? N'êtes-vous pas directeur ? Et ce sont les directeurs, si je ne me trompe, qui dirigent les journaux !
ASLAKSEN : Non, monsieur le docteur, ce sont les abonnés.
LE JUGE : Heureusement.
ASLAKSEN : C'est l'opinion publique, c'est le public éclairé, les propriétaires immobiliers et autres, ce sont eux qui dirigent les journaux.

Acte III.
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ASLAKSEN : Je suis un homme tranquille et pacifique qui aime la modération réfléchie et… et la réflexion modérée. Tous ceux qui me connaissent peuvent l'attester. […] Je suis partisan du gouvernement du peuple par le peuple, pourvu que cela ne coûte pas trop cher aux contribuables.

Acte IV.
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LE JUGE : Comme employé, tu n'es pas libre d'avoir une conviction personnelle.
LE DOCTEUR STOCKMANN (stupéfait.) : Je ne suis pas libre de… ?
LE JUGE : Comme employé, dis-je. Oh ! comme homme privé, tu peux penser ce qui te plaît. Mais, comme employé de l'établissement, tu n'as pas le droit d'exprimer une conviction qui ne soit pas d'accord avec celle de tes supérieurs.

Acte II.
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LE DOCTEUR STOCKMANN : J'ai à vous parler de la grande découverte que j'ai faite ces jours-ci. Ce que j'ai découvert, c'est que toutes les sources morales de notre existence sont empoisonnées, que toutes notre société bourgeoise repose sur le sol pestilentiel du mensonge.

UN ENNEMI DU PEUPLE, Acte IV.
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