Une fois son art maîtrisé, le sabre reste tout naturellement au fourreau, c’est ce que m’a enseigné mon maître. Comment garder son arme au fourreau ? C’est pour y parvenir que nous mettons tant d’acharnement à la manier.
Ce que j’ai sous les yeux, c’est le passé dont je ne sais que profiter et qui laisse la place au présent déjà enfui à l’instant même où j’écris la première lettre de ce mot. Le présent, déjà futur l’instant suivant.
Takehiko Inoué.
Occire soixante-dix hommes par intérêt personnel, c’est se ravaler au rang de bête et pire.
Le sabre est fait pour être au fourreau, même le plus acéré. S’il reste à nu, tous ceux que l’on croise deviennent des ennemis. Ne pas rengainer, c’est s’exposer immanquablement à être blessé.
En ce monde, il n’y a pas une seule personne qui puisse comprendre la souffrance qui est la tienne.
Ce ne serait pas le moment de choisir une autre voie, Musashi ?
Qu’est-ce que l’être humain ? Pourquoi vient-on sur terre ? Quelle vie devons-nous mener ? Le salut existe-t-il ? Interrogations sans réponse qui vous laisse dans le noir du chaos.
L’antre des enfers, serait-ce le chemin que je suis ?