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Critique de isalune


Voici un roman où Irving nous livre toutes ses obsessions (qu'on retrouve toujours ou en partie dans ses autres livres) : la lutte, les capitales européennes et leurs quartiers chauds, les prostituées, l'écrivain, le sexe dans tous ses sens (...). Après la lecture, et comme souvent avec Irving mais cette fois plus que toute autre (?récit autobiographique), je me demande s'il écrit pour son public ou pour exorciser son passé, ses démons intérieurs... J'ai beau aimer Irving, et même adorer des livres comme "Une prière pour Owen" ou l'incontournable "Le Monde selon Garp", j'ai trouvé ce livre riche et foisonnant oui certes, mais bien trop riche en fait, trop long tout simplement. Est-ce le travail de l'éditeur d'édulcorer un peu?? Pour ma part j'aurais gagné en plaisir s'il avait été réduit ...
Le personnage central Jack Burns, dont il raconte la vie n'est ni transcendant ni même très sympathique (pas comme le chatoyant Garp par exemple...), et c'est peut-être pour ça aussi que j'ai trouvé ça long.
Si vous êtes amateur d'Irving, lancez-vous (courage;-)
Si un Irving vous a déjà rebuté (ce qui est très courant...), alors passez votre chemin ;-)
Morceaux choisis :
parlant de Miss Wurtz, la prof de math : "... Et puis elle portait un parfum qui encourageait les garçons du cours élémentaire à se découvrir des difficultés en mathématiques.."
une phrase superbe de Rilke : "Sie lächelte einmal. Es tat fast weh." (elle m'a souri une fois. Ce fut presque une douleur).
un adage en latin qui me touche : "Nihil facimus sed it bene facimus" (nous ne faisons rien que nous ne fassions bien).
isa
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