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Critique de Spilett


« L'oeuvre de Dieu, la part du Diable », est le sixième roman de John Irving mais le quatrième traduit en français, en 1986, quelques années après son immense succès « le monde selon Garp ».

Le docteur Larch est médecin gynécologue et responsable de l'orphelinat de Saint Cloud's dans l'état du Maine. Il est assisté de deux infirmières nurse Angela et nurse Edna. L'établissement reçoit les jeunes femmes enceintes jusqu'aux yeux pour y accoucher puis elles repartent le jour même en laissant l'enfant. Parfois, elles viennent beaucoup plus tôt pour y avorter. Dans les années 30 cet acte est strictement interdit mais le docteur Larch ne veut pas et ne peut pas ignorer la détresse de ces jeunes femmes ; il a le savoir nécessaire pour leur venir en aide sans qu'elles risquent leur vie - au contraire des faiseurs d'anges locaux –.

Homer Wells est l'un des orphelins de ce centre, la chance n'est pas avec lui, après quatre tentatives il n'a toujours pas été adopté. A l'adolescence, il va commencer à se rendre utile dans l'établissement auprès des orphelins plus jeunes en leur faisant la lecture, puis, il devient une petite main de Wilbur Larch capable, après quelques années, de faire des accouchements … mais il refusera de pratiquer des avortements ce qui le conduira à quitter Saint Cloud's pour aller travailler dans un verger.

C'est toujours un moment à part pour un lecteur que d'ouvrir un roman de John Irving. L'auteur prend le temps de dérouler son histoire sur plusieurs dizaines d'années. Les personnages sont foisonnants et merveilleusement campés, aucun n'est oublié ; le lecteur suit le destin de chacun avec un égal bonheur. Les thèmes abordés sont forts : l'avortement, l'adoption, la paternité, la guerre… et Irving nous parle de toutes ces règles tacites qui régissent nos relations entre les uns et les autres.

De la littérature, de la vraie…

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