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Critique de bdelhausse


Sui Ishida monte d'un cran... que dis-je... de plusieurs crans. Jusqu'ici le lecteur lambda pouvait trouver les humains très très méchants, peu soucieux des goules, lesquelles donnaient finalement l'air d'êtres paisibles, plaidant pour un vivre ensemble où le fait de manger des humains est un malheureux dommage collatéral.

Ici, avec l'Aogiri, Sui Ishida montre le "vrai" visage des goules. Des êtres vils, sadiques, violents, portant le mal bien ancré en eux. Quelques scènes, osons le dire, sont à la limite du supportable. C'en est fini des romances sur fond de karaoke soutenu par une musique d'ascenseur... Ici, on est dans Rob Zombie sous acide qui se lâche (son état normal, finalement).

Une des goules de l'Aogiri, justement, est appelée Jason, car il vient de l'Arrondissement 13 et porte le même masque, et subit les mêmes pulsions de torture sadique. Il s'exerce sur Ken. Paradoxalement, c'est la perversion de Yamori qui torture Ken qui va pousser celui-ci à devenir une vraie goule.

Pendant ce temps, le CCG envahit les bâtiments où se cache l'Aogiri. Et les goules de l'Antique viennent essayer de sauver Ken.

Impossible d'en dire davantage sans spoiler. C'est dire si le tome est dense, virevoltant, répugnant aussi... C'est haletant parce que l'on sent que tout peut basculer vers l'horreur extrême. Tout personnage peut mourir, souffrir, être mutilé. Les frères et soeurs s'entredéchirent. Et au sadisme de l'Aogiri répond la perversion du CCG.

Il y a sans doute un peu trop de combats dans ce tome, trop clichés, mais ils sont superbement bien rendus.
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