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Citations sur Le coloc de mon frère (8)

- Parce que je t’aime. Blesse-moi si tu en as tant besoin. Mais je ne partirai pas. Je te l’ai déjà dit : je suis assez forte.
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- Et moi? demandé-je dans un souffle, je t'ai manqué?
- Autant que la lumière manque à une âme pour se sentir vivante, me répond-il aussitôt.
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- Le noir te va si bien, Auréa. Les ombres sont si belles lorsqu'elles dansent avec la lumière, lorsqu'elles s'en emparent pour les posséder.
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Le noir te va si bien, Auréa. Les ombres sont si belles lorsqu'elles dansent avec la lumière, lorsqu'elles s'en emparebt pour les posséder.
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« — Lorsque l’on veut affronter une vague, on évite de la prendre de plein fouet, Auréa. On plonge de façon à passer dessous. Tu sais, pour éviter le rapport de force. »
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Est ce que tu comprends ce que ça implique ?

- Que tu vas me faire souffrir ? je déglutis.

Sa bouche à l’orée de la mienne, il murmure :

- Pire… que je risque un jour de… t’aimer.
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Chapitre 7 :

Auréa

«…Tandis qu’il se dirige vers la Vespa, j’enroule mes doigts dans le bas de son tee-shirt, sous sa veste ouverte. Immédiatement, il se bloque. J’en profite pour le ramener doucement à moi.

– Néoh… qui a dit que je jouais ?

Ignorant ses iris enténébrés, je le relâche, puis regagne notre véhicule. Un sourire éclatant sur les lèvres, j’ajoute :

– On y va ?

Tendu, il ne s’exécute pas tout de suite. Son regard s’obscurcit davantage, presque menaçant, alors que, de nous deux, c’est lui qui devrait se sentir menacé, parce qu’à cette seconde précise, je me fais une promesse : je retrouverai une partie de l’homme que j’ai connu. Quitte à plonger mes mains dans son torse pour l’en extraire. ...»
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Chapitre 3 :
Auréa
«… – Pourquoi tu es partie de Chicago ? demande-t-il soudain.
Sa voix fend l’air comme une lame tant elle semble lourde, presque métallique.
– Une envie de… plus. J’en avais marre des cours, de Brown et de cette compétition quasi permanente. Alors j’ai décidé de prendre une année pour souffler, pour… savoir ce que je veux vraiment faire de ma vie. Et puis, Énes me manquait…
Un long silence me répond, s’étire. Silence durant lequel Néoh enfonce ses deux billes onyx dans mes yeux avec… une certaine agressivité.
– Menteuse, lâche-t-il dans un murmure obscur.
Un sourcil arqué, je rétorque.
– Qu’est-ce que tu en sais ? Tu crois pouvoir lire en moi comme avant ? Tu ne me connais pas, Néoh. Pardon, tu ne me connais plus. Comme moi, visiblement, je ne te connais plus. Parce que celui que j’ai en face de moi en cet instant n’a plus rien à voir avec ce garçon qui, en compagnie de mon frère, menaçait mes petits copains de représailles s’ils me brisaient le cœur.
Un rictus s’empare de sa bouche, barre son visage d’un trait sournois et froid.
– Visiblement, c’est toi qui ne m’as jamais cerné. Il faut croire que l’ado que tu étais m’a un peu trop idéalisé. Tu as changé, Auréa. Pas moi.
Soufflée, je demeure muette durant quelques secondes, avant de sourire à mon tour.
– Menteur.
Sans émettre un seul son, il se décolle de l’îlot d’un coup de hanche, comble l’espace entre nous pour s’immobiliser à quelques ridicules millimètres de mon corps soudain à vif. D’un geste brusque, il jette le polystyrène dans l’évier, me faisant sursauter. Puis, sans me toucher, il se penche, me recouvre jusqu’à venir chuchoter à mon oreille, d’un ton tranchant :
– Comme tu l’as si justement précisé, tu n’as plus 15 ans, Auréa. Aussi, sois mignonne et habille-toi un peu plus lorsque je suis dans les parages.
Néoh se redresse, me bombarde d’un regard polaire qui, paradoxalement, enflamme mes nerfs. Tandis qu’il opère une volte-face pour rejoindre sa chambre, quelque chose enfle sous ma poitrine.
Oh, que non, il ne me connaît pas ! Sinon, il saurait… que je me nourris de provocations. ...»
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