La pratique du yoga développe un sens fondamental de la mesure et des proportions. Elle nous ramène à notre propre corps, notre premier instrument, et nous apprenons à en jouer, à en tirer le maximum de résonance et d'harmonie. Avec une patience sans limites nous affinons et animons chaque cellule lors du combat de chaque jour, débridant et libérant des capacités qui, sinon, seraient condamnées à la frustration et à la mort.
Yehudi Menuhin
« Les qualités demandées au novice sont la discipline, la foi, la ténacité et la persévérance dans un entraînement régulier et sans interruption. » (p. 75)
« Plus importante que la purification physique du corps, est la purification de l’esprit pour le libérer d’émotions telles que haine, passion, colère, convoitise, cupidité, illusion et orgueil. Plus importante encore est la purification de la pensée […]. Cette purification intérieure apporte le rayonnement et la joie. » (p. 45)
« L’étude du yoga ne ressemble pas à la préparation d’un diplôme ou d’un grade universitaire que l’on désire obtenir dans un temps déterminé. » (p. 32)
L’esprit est le roi des sens. Celui qui a maîtrisé son esprit, ses sens, ses passions, sa pensée et sa raison est roi parmi les hommes
Le yogi considère qu’amasser des biens est un manque de foi en Dieu et en lui-même pour assurer son avenir. […] Par l’observance d’aparigraha, le yogi mène une vie aussi simple que possible et exerce son esprit à ne pas s’affecter de la perte ou du manque de quoi que ce soit. Alors tout ce dont il a vraiment besoin viendra à lui en temps utile.
Chaque portion inanimée de tissu ou de nerf, de cerveau ou de poumon est un défi à notre volonté et à notre intégrité, ou alors un germe de frustration et de mort.
« Mieux que ses paroles, les actions d’un homme sont le miroir de sa personnalité. Le yogi a appris l’art de consacrer toutes ses actions au Seigneur, si bien qu’elles réfléchissent la divinité qui est en lui. » (p. 51)
« L’ignorance n’a pas de commencement, mais elle a une fin. Il y a un commencement, mais pas de fin à la connaissance. » (p. 49)
L'esprit, en vérité, et pour l'homme cause de servitude ou de libération : de servitude s'il est lié aux objets de désir, de libération s'il est dégagé de leur emprise