Lorsque Léa, son grand amour, le quitte, Rico n'est plus que l'ombre de lui-même. C'est désormais en fantôme qu'il avance dans la vie. Il se retrouve subitement au pied du mur, au sens propre du terme.
De cadre bien intégré dans la société il passe au statut de SDF. On va suivre sa triste trajectoire de Paris à
Marseille, ville qui constituera la fin de son périple et de son calvaire. N'est-il pas dit dans la chanson que "La misère est moins pénible au soleil."
L'histoire de ce personnage m'avait profondément émue lors de sa lecture. On ne peut s'empêcher de s'identifier à la trajectoire de Rico que beaucoup connaissent à l'heure actuelle, malheureusement, à cause de l'impératif de la course au "toujours plus"
car on est bien est confronté dans ce livre à l'antithèse entre l'injonction de l'adaptation au social et au capitalisme et la fragilité de l'individu.
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