Citations sur Étoile errante (20)
Mon coeur bat lentement, je ne sens plus la peur, je ne sens plus la faim, ni la soif, ni le poids de l’avenir. Je suis libre, je sens en moi la liberté du vent, la lumière. C’est la première fois.
(Folio, p.180)
Aamma Houriya, cette fois-là, a observé un long silence, pour que nous puissions entendre les battements de notre cœur, les bruits légers qui venaient des autres maisons, avant la nuit, la voix des bébés, les aboiements des chiens. Elle savait la valeur du silence.
Elle ne pouvait pas oublier le visage des femmes, leur regard détourné, la peur dans les yeux des enfants, ni ce silence qui pesait sur la terre, dans l'ombre des ravins, autour de la fontaine.
J'ouvre les yeux, la mer et la lumière me brûlent jusqu'au fond de mon corps, mais j'aime cela. Je respire, je suis libre. Déjà je suis portée par le vent, par les vagues. Le voyage a commencé
Mais en bas, dans les rues du camp, c’est le bruit des voix des gens qui se désespèrent, c’est cela qu’il a entendu, et cela lui lui rongé le coeur, et c’est pour cela qu’il n’a plus voulu vivre. Il est mort jour après jour, comme une plante qui se dessèche
(Folio, p. 225)
c'etait pour cela qu'Esther aimait bien Mario . un jour , au lieux de lui raconter des histoires , il lui avait raconté un peu sa vie , par bribes . Avant la guerre , il était berger .... il n'avait pas voulu partir à la guerre, il s'était caché dans la montagne. mais les fascistes avaient tué tous ses moutons et son chien , et Mario était entré dans le maquis
Estrella errante
Amor pasajero
Sigue tu camino
Por mares y tierras
Quebra tus cadenas
Étoile errante
Amour passager
Suis ton chemin
Par la mer et la terre
Casse tes chaînes
J'ouvre les yeux, la mer et la lumière me brûlent jusqu'au fond de mon corps, mais j'aime cela. Je respire, je suis libre. Déjà je suis portée par le vent, par les vagues. Le voyage a commencé.
Esther s'était cachée , parce qu'elle ne voulait pas qu'on la voie, mais Gasparini l'avait tirée par la main et l'avait forcée à marcher au milieu du champ. Les chaumes étaient durs et piquants. Ils traversaient ses espadrilles de corde, ils écorchaient ses orteils. Le soleil éblouissait, il brûlait les paupières, le visage, les mains.
J'ouvre les yeux, la mer et la lumière me brûlent jusqu'au fond de mon corps, mais j'aime cela. Je respire, je suis libre. Déjà je suis portée par le vent, par les vagues. Le voyage à commencé.