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La mort sera omniprésente dans ce roman, et pas seulement à cause des femmes qui seront retrouvées assassinées dans une maison close dès les premières pages, mais aussi parce que l'histoire se déroule exclusivement dans le milieu de la mort : dans un établissement de pompes funèbres, dans un luxueux magasin vendant des articles de deuil ou dans un cimetière.
Cette enquête policière complexe se déroule à Londres à l'époque victorienne et va nous entrainer tout autant dans les maisons bourgeoises des beaux quartiers, où les dames n'ont rien à faire de leur journée à part répondre à leur courrier, jouer du piano ou aller faire des emplettes, que dans les bas fonds où la vie ne tient qu'à un fil et où chacun est prêt à faire n'importe quoi pour un repas ou un verre d'alcool.
Nous allons rencontrer une riche famille anglaise, qui accueille en ce moment une cousine américaine, et nous aurons ainsi l'occasion de constater les différences qui existent entre le mode de vie à l'américaine et celui beaucoup plus conservateur des anglais.
L'intrigue policière est originale et le suspense est présent du début à la fin de l'histoire.

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"Quels peuvent être les bienfaits de la mort ?", me demanderez-vous et je vous répondrai que on ne doit plus se lever pour aller gagner sa croute même si on continue, malgré tout, à engraisser une armée de rampants : les vers (ça change de l'armée qui nous gouverne).

Je plaisante, pas de ma faute si le roman porte un titre pareil...

Qu'avons nous au menu du crime ? Deux jeunes prostituées qui sont retrouvées sauvagement assassinées dans une maison close de Londres : une égorgée, l'autre étouffée (avait-elle voulu crier sa joie ?).

L'inspecteur Decimus Webb est sur l'affaire et il découvre, dans la main de l'une des victimes... Je sens que vous êtes subitement plus attentifs, bande de petits cochons...

Non, il a juste découvert, dans la main de l'une, un morceau de papier sur lequel est inscrite une énigmatique citation biblique. Ce n'était pas "Tu ne suceras point", c'est plus mystique, tiré du livre de Zob, heu, de Job.

Quelques jours plus tard, un cadavre est volé dans un cimetière de la capitale. Pas un frais, mais un vieux de 25 ans !

Moi, je n'ai pas vu quel pouvait être le rapprochement avec les meurtres, mais l'inspecteur Webb - étant plus branché que moi - a suspecté rapidement un lien entre ces deux macabres affaires (ou alors, il avait lu le quatrième de couverture, lui aussi).

Ses investigations vont bientôt le mener jusqu'à un honorable homme d'affaires et bon père de famille, Jasper Woodrow, dont nous avons - nous, lecteurs - déjà fait connaissance dès le début du roman, entrant chez lui, découvrant sa manière de vivre, sa vie, sa famille, ses amis, ses emmerdes et son commerce qui a fait sa fortune : les habits de deuil.

Il a tout du "suspect potentiel", le Jasper ! Mais Agatha Christie m'a mise à bonne école et j'ai hésité à le suspecter... Parfois, les auteurs désignent un suspect, on ne le pense pas fautif et au final, il l'est... ou pas ! Prise de tête.

Si vous voulez du trépidant, passez votre chemin, Webb va à son aise et l'auteur nous fait entrer dans la société anglaise victorienne.

Par contre, si vous avez envie de vous plonger dans le thé et les scones, de découvrir les moeurs de la société de cette époque, alors, plongez !

Le seul bémol sera pour le nom de famille d'une des protagoniste, une américaine qui vient rendre visite chez les Woodrow : mademoiselle Krout... Non, mais j'vous jure, quel nom ! Heureusement qu'elle est charmante.

Ce qui m'a fortement intrigué, dans l'histoire, ce sont les quelques interludes où le coupable à l'air de s'adresser à cette miss Krout. Intrigant. L'explication sera pour le fin.

Non, je n'avais pas vu venir le nom du coupable, bien que j'ai compris une chose importante, et assez vite.

Un bon moment passé dans la société victorienne et une résolution d'enquête dont je n'avais pas suspecté toute les ramifications, ce qui me fit une belle surprise.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Drôle de titre pour une drôle d'enquête ! Enfin, drôle, si l'on peut dire…
Quand deux jeunes prostituées sont trouvées assassinées dans deux chambres contigües, l'inspecteur Hanson de la police métropolitaine fait appel à l'inspecteur Webb et son bavard adjoint Bartleby, de Scotland Yard, pour lui prêter main-forte. Et l'enquête promet d'être bien ardue à mener.
Drôle de livre en effet ; qui se conjugue tout au présent et cela ne manque pas de désarçonner le lecteur habitué plutôt aux récits rédigés au passé. À tel point qu'il est difficile de se plonger entièrement dans cette histoire avant une centaine de pages, en dépit des différents théâtres de l'intrigue où nous emmène l'auteur. D'un bordel tenu par un grec, à une demeure luxueuse dans laquelle est invitée une cousine américaine, et des cabarets aux arrières-salles enfumées, au cimetière duquel a disparu un cadavre inhumé il y a vingt-cinq ans, on n'évitera pas la visite d'un superbe magasin… de pompes funèbres avec ses différentes collections de cercueils, vêtements de deuil à la dernière mode, modèles de faire-parts, etc.
Le reste de l'enquête appartiendra au lecteur, cependant c'est avec un certain talent que Lee Jackson arrive à capter son attention et si le coupable finit par être démasqué c'est après de nombreux rebondissements qui rythment le récit, ponctué de quelques interludes particulièrement savoureux narrés par l'assassin lui-même.
Un bon roman, mais moins prenant que d'autres - du même auteur - mettant en scène Sarah Tanner dans le Londres de la fin du XIXe siècle.
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Si vous aimez les romans d'Anne Perry, vous serez sans doute tenté de lire les enquêtes de Decimus Webb. Bonne idée, certes, mais le héros n'a pas le charisme de Thomas Pitt ou de Monk. Je dirai même que face à ses rivaux, il est incolore. J'ai terminé le livre voici trois jours, et les personnages secondaires m'ont laissé une bien plus vive impression que lui.
L'auteur, en effet, accorde plus d'attention à une famille en particulier qu'à l'intrigue policière. Il n'est pas nécessaire d'être grand détective pour comprendre que cette famille, qui a fait fortune dans les vêtements de deuil est liée aux crimes. Sinon, pourquoi parler d'elle ? Certes, ils sont dans une situation particulière : ils reçoivent la visite de Miss Amanda Krout, une jeune américaine émancipée, qui souhaite découvrir le vieux continent. le choc des cultures aura lieu, progressivement, choc lié également à la personnalité de son hôte, Jasper Woodrow. Il n'est pas un parfait gentleman, plutôt un de ses tyrans domestiques tout puissants, régentant femme et enfants comme bon leur semble. Je vous rassure tout de suite : ce ne sont pas ses seules qualités.
Decimus Webb enquête dans les bas fonds de la société, et ne voit que trop bien les laissés-pour-compte de la société victorienne. Il est facile de perdre le peu que l'on a et de se retrouver au mieux à la rue, au pire dans les hospices, qui accueillent les plus misérables, ceux dont même leur famille ne veut plus entendre parler. le poids des convenances et de la religion est bien plus fort que l'amour, sous toutes ses formes. Je ne parle même pas de la notion de solidarité, bien étrangère à la société victorienne.
Restent les chapitres où le coupable se confie à un mystérieux interlocuteur, dont nous découvrons peu à peu l'identité. Ils sont sans doute les plus intéressants du roman, et ne rendent surtout pas ce tueur plus sympathique. Je dirai même que la dernière péripétie, qui survient à point nommé, est bien tiré par les cheveux et permet un dénouement presque moral. Presque. La bonne société gagne toujours.
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Un voyage dans l'Angleterre victorienne qui décrit parfaitement la vie des femmes de la bonne société, éloignées des réalités du monde extérieur. Leurs préoccupations sont le choix de la tenue à porter aux différentes heures de la journée. Elles ont une foi aveugle en leur époux en toutes circonstances et, lorsque des meurtres ont lieu, sont aveugles car rien ne doit ébranler leur quotidien.
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Second volet de la trilogie ayant pour héros l'inspecteur Decimus Webb de Scotlard Yard, l'histoire se déroule en 1874, soit 10 ans après le cadavre du Métropolitain. Lee Jackson plante toujours son décor en pleine époque victorienne, cette fois-ci au sein d'une famille bourgeoise de commerçants ayant fait fortune dans les habits de deuil.
L'ensemble est néanmoins bien construit et l'histoire, prenante. le suspens est là et les pièges tendus au lecteur, nombreux.
Les bienfaits de la mort sont un honnête roman policier, moins bon que ceux d'Anne Perry, mais plutôt captivant
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
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