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Critique de Sachenka


Neuvième titre de la série Blake et Mortimer, le piège diabolique nous entraine dans un voyage dans le temps. En effet, le professeur Mortimer hérite du professeur Miloch, l'antagoniste du tome précédent. Comme quoi le respect mutuel peut exister malgré les rivalités, surtout entre deux grands intellects. Ce scientifique a inventé une machine à voyager dans le temps et il ne fait confiance à personne d'autre que Mortimer pour s'en occuper. le professeur, poussé par la curiosité, n'attend pas son ami Blake et essaie l'appareil. Il fait un premier voyage à l'époque préhistorique, où il doit affronter des dinosaures, puis un deuxième au Moyen-Âge, où il doit échapper de justesse à une jacquerie. Bref, au type de péripéties qui reviennent le plus souvent dans les histoires de science-fiction. En d'autres mots, c'est plutôt convenu, sans grande surprise. Ceci dit, je tiens à préciser que l'album est paru en 1960 alors peut-être était-il précurseur et se sont toutes les autres oeuvres que j'ai vues (livres, films) qui ont repris la formule. Enfin, Mortimer tente un dernier voyage et se retrouve dans un futur proche. On peut le remarquer par des détails, entre autres l'évolution de la langue (« Stassion 3, direcsion Pari Santre), très drôle, et des cartes sur lesquelles on retrouve les états unis d'Europe, puis ceux d'Afrique, des blocs continentaux, en somme. Dans cette nouvelle époque, le professeur aide les habitants à dévoiler une insurrection et repousser une invasion extra-terrestre. Ici encore, pas beaucoup d'innovation. Quoique c'est toujours intéressant de voir comment les gens imaginaient le futur, dans ce cas-ci, environ soixante ans plus tôt.

J'ai noté que, pour la première fois, le comte Olrik, brille par son absence et c'est une bonne chose. J'aime bien cet antagoniste mais il était toujours le seul à revenir, comme s'il était le seul à être mêlé à tous les complots du monde entier. J'aurais souhaité plus de variété au niveau des « méchants ». D'un autre côté, la présence d'Agnès de la Roche m'a fait remarquer que je ne me rappelle pas avoir vu de personnages féminins dans le reste de la série, dans tous les cas aucun qui ne joue un rôle important. Après autant de tomes, je n'ai pas beaucoup plus à dire sur les dessins de Edgar P. Jacobs. Ils sont des dignes représentants de leur époque. Je soulignerai toutefois le travail de coloration, donnant un ton permettant de bien démarquer et faire ressortir chacune des époques visitées par Mortimer. C'est souvent le genre de détails qui passe inaperçu chez les enfants mais que l'on remarque davantage lors d'une relecture à l'âge adulte (ou un peu plus tard, du moins).
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