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Citations sur Alexandre Jobin, tome 4 : De pierres et de sang (38)

Alexandre se retourna avec l'air surpris d'un curé qui découvre un chrétien dans son église.
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L'homme qui parlait revint à table, prit un Kleenex et se moucha. Pendant quelques secondes, il chercha une poubelle, puis enfouit le papier mouchoir dans une poche de son veston.
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Puis le taxi s'engagea sous Admiralty Arch et déboucha sur Trafalgar.
- Wow !Tu as vu les lions? lança Chrysanthy.
- Ces monuments ont été coulés avec le bronze des canons de Napoléon après la bataille de Waterloo.
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Les milieux diamantaires n’aiment pas qu’on associe leur image à celle d’enfants violés ou torturés. Comme disait un ami : « The ring… La bague fait moins bien à la jeune fille quand elle n’a plus de bras. »

(Druide, p.285)
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Ce dernier finit par se laisser tomber dans l’un des des deux fauteuils. Gisèle Châteauneuf resta debout. Latendresse sortit un carnet des sa poche, l’ouvrit et le posa sur le bureau.

–Et maintenant, Jobin, tu vas nous dire tout ce que tu sais sur Julie Dorval. Tout. Nous, on t’a raconté une partie de ce qu’on sait. Je dis bien : une partie. Alors, à ta première menterie ou à ta première entourloupette, on te coince pour obstruction à la justice. Clair ? Et joue pas à l’anguille. A l’escouade, on en a par-dessus les bottes de tes collaborations… mitigées.

–Mitigées ?

–Niaise pas ! Je parle de ton habitude de retenir de l’information. D’en dire juste assez pour pas qu’on t’embarque et puis de garder le reste pour plus tard. C’est pas la première fois que tu joues dans nos pattes, Jobin. Alors, aujourd’hui, tu vides ton sac.

Le lieutenant Latendresse s’adossa à sa chaise, enleva son chapeau. La sueur perlait sur son front. Il sortit un mouchoir et s’épongea.

–Donc, tu as vu Julie Dorval…

–Oui. Vendredi soir. Elle est venue juste après la fermeture.

–Quelqu’un d’autre l’a vue?

–Non. Mes deux employés, Isabelle Bédard et René Thibault, venaient de partir et Chrysanthy n’était pas encore rentrée. Je faisais la caisse. Elle a frappé. J’ai ouvert.

–C’est commode. Et elle te voulait quoi ?

–Me vendre des sculptures inuites.

Le teint de Latendresse vira au pourpre..

-Ris pas de moi, Jobin. C’est pas le moment. Puis essaye pas de m’emmener à la pêche avec des histoires d’Esquimaux.

–Inuits, Lucien. On dit « inuit », aujourd’hui. Et je te le jure, c’est vrai : elle voulait me vendre des sculptures inuites.

Plutôt heureux de l’air perplexe qu’affichaient Latendresse et Gisèle Châteauneuf, Alexandre poursuivit:
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Niaise moi pas Jobin. C'est nous autre qui pose les questions
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Ah! Elle était belle l'industrie diamantaire! D'un coté, le glamour, les vitrines rutilantes et aseptisées, les fiancées radieuses devant le cadeau lumineux qu'on leur offrait, les PDG de compagnies en complet Armani qui sabraient le champagne en dévoilant les dividendes qu'on verserait à des actionnaires ravis; et de l'autre, des rapaces comme Belchonikov, Strauss et meme ce Lafont, qui avaoent du sang jusqu'aux coudes, qui toléraient et eméme souvent encouragaient le meurtre, la torture, le viol, l'amputation des membres, les pires atrocités pour mettremettre leurs sales pattes sur les pierres rutilantes, sur les profits.
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La lueur de l’aurore alluma un reflet roux dans une mèche de cheveux qui dépassait de son bonnet noir. Nouveau cliquetis. Elle tira très lentement la porte. À peine un grincement.
Les deux ombres passèrent le seuil et refermèrent la porte.
L’obscurité. Leurs yeux clignaient, cherchant la lumière, les pupilles dilatées. À droite, l’escalier de service montait vers l’étage des bureaux et des laboratoires.
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— L’homme blanc, là-bas, veut voir la pierre.
— Il ne verra pas et je ne donnerai pas. C’est grâce à Nuutuittuq que je fais manger ma famille.
Et il rentra dans sa tente d’été
Kaliou retourna vers l’homme blanc et lui dit:
— Il ne donnera pas. Il dit que la pierre magique fait manger sa famille.
— Retourne et dis-lui que je lui offrirai beaucoup de nourriture, du tabac et même un fusil en échange.
Kaliou retourna vers la tente d’été d’Ugiuk. Quand il arriva, il entra. Quand il fut entré, il dit:
— L’homme blanc dit qu’il donnera beaucoup de nourriture, du tabac et même un fusil.
— Je ne donnerai pas. Nuutuittuq est une pierre magique et je veux que la magie reste dans ma famille et mon clan.
Kaliou sortit et il retourna vers l’homme blanc. Quand il fut devant lui, il dit:
— Il ne donnera pas. Il dit que la pierre est la magie de sa famille.
— Retourne et dis que, s’il ne donne pas la pierre, au moins il la montre.
Kaliou retourna vers la tente d’été d’Ugiuk. Quand il arriva, il entra. Quand il fut entré, il dit
— L’homme blanc dit: « S’il ne la donne pas, au moins qu’il la montre. »
— Retourne et dis que je la montrerai.
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Sa renommée grandit. Des chasseurs venaient des villages voisins pour lui échanger les animaux de pierre contre du tabac, des vêtements, de la nourriture.
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