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Critique de carlichamie


Habitués des livres de Jaenada depuis le Chameau Sauvage, et surtout avec les deux derniers que sont Bruno Sulak et la Petite Femelle, c'est avec un grand intérêt, voire une certaine exitation que j'ai commencé la lecture la Serpe.

Tout d'abord, le livre est une évolution vers un pur livre d'enquête policière.
En effet Bruno Sulak ne l'étais pas franchement, La Petite Femelle s'en rapprochait beaucoup plus avec le crime de Felix. Ici l'histoire ce déroule pour la majorité du récit dans ce Château D'escoire et la nuit du crime (dont on connaitra tout), et n'est pas comme les deux derniers cités, la biographie d'une personne (même si elle est mentionnée non succinctement en début de livre).

Le style reste inchangé avec les disgressions que l'on connait de l'auteur; elles n'ont pas perdu en humour et elles apportent une touche de légèreté fortement appréciable dans ces sombres histoires.

Le passage de la culpabilité sans doute à celle de l'innocentement est très intéressante à suivre, et aucun détail n'est mis de coté. Les pistes sont nombreuses et toutes les possibilités sont explorées.
Le travail de recherche est effectivement incroyable.
Cela apporte beaucoup de solidité et de matière à la version de Jeanada, mais représente parfois des longueurs un peu désagréable à la lecture de ce récit.

Autre fait que je lui reproche (au récit) c'est l'empathie ressentie pour personnage principal, qui n'est pas à la hauteur de celles vécues dans Bruno Sulak et la Petite Femelle.
En effet l'importance de l'histoire familiale et de jeunesse des personnages ne semblent pas être responsables des défauts du personnage d'Henri Girard et donc ils ne sont pas ou difficilement excusables par le lecteur.
Henri Girard est beaucoup moins touchant que Sulak et surtout Pauline Dubuisson. Cette dernière s'est retrouvée dans un mélange d'autorité parternelle, de proximité d'occupation allemande et de libération sexuelle qui lui explique beaucoup de ses fautes et dont le parcours à la suite de cette affaire est remarquable. Sulak, est gentleman cambrioleur attachant, dont la fin est racontée de manière captivante.
(oui j'ai adoré ces livres...)

Le destin d'Henri Girard n'est pas touchant à ce point et je suis donc déçu; car je pensais que Jeanada trouverait une personne-personnage à la hauteur de Bruno ou Pauline.

Néanmoins ce livre représente tout de même une histoire intéressante avec un suspens bien tenu et une écriture qui demeure très appréciée.
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