AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Stockard


Les héros sont des gens comme les autres... à part que ce sont des héros.
Bon y'a héros et héros. D'un côté celui qui sacrifie sa vie pour préserver la liberté/des vies/son idéal etc etc... Et de l'autre, celui qui ne prend pas de risque vital (encore que...) mais qui rend son pays tout fier de l'avoir vu naître sur son sol (parce que si ledit héros était né un peu plus loin dans un autre pays, ça aurait pas été le même, non monsieur), qui l'érige en figure nationale etc etc... C'est dans cette deuxième catégorie que se classe bien malgré lui Spiridon Louis.

Les méandres de la vie quand même...
Ce sont les tout premiers Jeux Olympiques modernes, par respect ils prennent place en Grèce et bien que les grecs soient 10 fois plus représentés que les autres pays (qui ne prennent encore pas trop l'évènement au sérieux et envoient 2 ou 3 athlètes histoire de faire acte de présence), pas une médaille qu'ils décrochent, rien, nada, que tchi, peau de balle. Eh non, une petite quarantaine d'années avant l'arrivée fracassante de Jesse Owens sur les pistes d'athlé, déjà les américains récoltent pratiquement toutes les médailles, tranquille, sans forcer (America ! America ! God shed his grace on... Hein ? Oui, bref) et la Grèce fait de plus en plus la gueule à mesure qu'elle voit toutes ces belles décorations lui échapper, une par une, jusqu'à l'ultime épreuve : le Marathon !
17 au départ, 13 grecs dans le lot, et c'est parti, un pays entier retient son souffle, en tout cas un petit peu parce que pas loin de trois heures (c'est ce qu'il aura fallu à Spiridon Louis pour boucler la course et la gagner) en apnée, ça peut être un poil long, surtout vers la fin.

Avec un style simple et humoristique, Philippe Jaenada nous fait (re)découvrir ces tout premiers Jeux Olympiques modernes avec un plaisir qu'il n'est pas question de bouder. C'est vivant, ludique, et bourré d'anecdotes farfelues mais véridiques car comme le dit l'auteur lui-même dans l'incipit (oh drôle !) "on n'est pas là pour rigoler"... euh ben si quand même un peu.
En plus, arrivé à la fin, on n'a même pas mal aux pieds alors, qu'est-ce qu'on peut vouloir de plus ? Rien. Par contre, remercier l'éditeur et Babelio, alors ça oui, je veux.
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}