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Je viens de m'offrir une friandise, la chantilly sur la gaufre, la cerise sur le gâteau de mes lectures, un petit bouquin d'à peine plus de 150 pages dont je me suis délecté en quelques minutes.
À la plume ? Philippe Jaenada.
J'ai déjà eu l'occasion, par le passé, de dire tout le bien que je pense de cet auteur dont les pavés sont inclassables.
Jaenada aime ses personnages, c'est pour ça qu'il en parle si bien et qu'il réussit à nous transmettre son empathie.
Sulak, la petite femelle, la serpe en sont autant d'exemple.
Bon d'accord, pour ces trois-là, c'est spécial,  vu qu'ils ont tous eu affaire avec la justice.
Spiridon, lui c'est une superstar.
Enfin, il l'est devenu un jour de 1896 dans son cher pays, la Grèce.
Il a fait vibrer tout un peuple, lui, le porteur d'eau que rien ne prédestinait à la gloire, ne fut-ce qu'éphémère.
Dans son style si particulier et jubilatoire, l'auteur nous dresse le portrait de cet homme et nous retrace en quelques pages l'histoire (la préhistoire ?) des jeux olympiques.
Bref, si vous avez envie de vous instruire tout en faisant fonctionner vos zygomatiques, c'est Spiridon superstar qu'il vous faut lire.
Ça fait du bien de temps en temps ce genre de livre...



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Le dernière parution à ce jour de notre nounours littéraire préféré est plus modeste et dans sa forme et dans son ambition. En effet, il s'agit d'une commande de la nouvelle collection Incipit que je vous avais présenté avec le livre de François Bégaudeau sur l'Académie française),

Incipit, nouvelle collection proposée depuis le 23 mars, portée par les Éditions Prisma et Steinkis Groupe voient de grands romanciers français y raconter une première fois, qu'elle soit historique ou universelle, dans des récits mêlant fiction et réalité

Dans sa contribution à lui, Jaenada a eu envie de revenir sur histoire du premier vainqueur du marathon Spiridon Louis, véritable héros national en Grèce.

Porté par les belles illustrations de Christian de Metter, Jaenada qui livre quantités d'anecdotes croustillantes et son ton faussement léger et véritablement aérien dont il est coutumier trousse un récit drôle parfaitement documenté sur l'origine des jeux Olympiques, balance quelques contre vérités notamment sur Pierre de Coubertin et son fameux l'important c'est de participer, et nous amène de jolie facon sur les traces de ce Spiridon Louis que l'histoire a oublié et que Jaenada réhabilite avec panache et tout le talent dont il sait faire preuve..


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Que Philippe Jaenada contribue à la collection Incipit, qui se propose de raconter les "grandes premières fois", pourquoi pas après tout ? Mais lorsqu'il choisit le thème des premiers Jeux Olympiques, ça peut surprendre, a priori, pour qui l'a déjà un peu lu.

Le sport et lui, c'est clair que je n' avais pas spécialement pensé à les associer sauf qu'il y a du héros dans cette affaire ou du anti-héros, du champion malgré lui et là, évidemment, ça colle davantage.

Plus habitué aux trames contemporaines, notre spécialiste des parenthèses savoureuses a un peu bossé son sujet mais ne l'avoue qu'à demi-mots (timide, tiens donc ?) : manquerait plus que ça qu'on le prenne au sérieux.

Qui a-t-il choisi de mettre sur le devant de la scène cette fois ? Un certain Spiridon de Maroussi, petit village à 15 km d'Athènes. Spiridon a été champion olympique du marathon, discipline reine avec le lancer de disque mais si personne ne le connaît (ou l'a oublié), c'est parce que tout cela se passe en 1896, lors des (premiers) Jeux olympiques, en tout cas ceux communément appelés "de l'ère moderne" (je précise que les historiens utilisent le terme "contemporain" pour cette période, faudrait voir à pas nous embrouiller tout de même).

Après un exposé (documenté l'air de rien) sur les Jeux antiques, l'auteur nous associe à leur rénovation au XIXème siècle, tout en ramenant à sa juste place (importante tout de même) le rôle du baron Pierre de Coubertin (où l'on apprend ou réapprend au passage que l'idée du marathon venait d'un certain Bréal et où l'on nous démontre que la très célèbre citation associée à Coubertin, je vous laisse deviner laquelle, aurait été déformée dans son interprétation...).

Mais revenons à Spiridon. On est loin de l'athlète professionnel, on s'en doute. Spiridon est porteur d'eau. Depuis tout gosse, il court à côté de la charrette de son père, chargée de lourdes jarres remplies d'eau de la source du village, appréciée des Athéniens. Représenter son pays, il s'en passerait bien (et puis, il n'est pas le seul, les marathoniens grecs sont plus d'une dizaine) mais voilà, cette course emblématique est devenue un enjeu national. Alors Spiridon fait de son mieux...

En peu de pages, dans un style qu'on ne présente plus (non, trop facile...), dans un style qui consiste en un savant dosage d'humour et de digressions installant une complicité naturelle avec le lecteur, Jaenada parvient à nous rendre attachant ce champion qui n'avait pas pensé le devenir un jour, témoin d'une proposition nouvelle pour le sport mondial à laquelle, cependant, les femmes n'avaient pas été conviées, (pour cela, il faudra attendre 1900).
Lien : http://leschroniquesdepetite..
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Les héros sont des gens comme les autres... à part que ce sont des héros.
Bon y'a héros et héros. D'un côté celui qui sacrifie sa vie pour préserver la liberté/des vies/son idéal etc etc... Et de l'autre, celui qui ne prend pas de risque vital (encore que...) mais qui rend son pays tout fier de l'avoir vu naître sur son sol (parce que si ledit héros était né un peu plus loin dans un autre pays, ça aurait pas été le même, non monsieur), qui l'érige en figure nationale etc etc... C'est dans cette deuxième catégorie que se classe bien malgré lui Spiridon Louis.

Les méandres de la vie quand même...
Ce sont les tout premiers Jeux Olympiques modernes, par respect ils prennent place en Grèce et bien que les grecs soient 10 fois plus représentés que les autres pays (qui ne prennent encore pas trop l'évènement au sérieux et envoient 2 ou 3 athlètes histoire de faire acte de présence), pas une médaille qu'ils décrochent, rien, nada, que tchi, peau de balle. Eh non, une petite quarantaine d'années avant l'arrivée fracassante de Jesse Owens sur les pistes d'athlé, déjà les américains récoltent pratiquement toutes les médailles, tranquille, sans forcer (America ! America ! God shed his grace on... Hein ? Oui, bref) et la Grèce fait de plus en plus la gueule à mesure qu'elle voit toutes ces belles décorations lui échapper, une par une, jusqu'à l'ultime épreuve : le Marathon !
17 au départ, 13 grecs dans le lot, et c'est parti, un pays entier retient son souffle, en tout cas un petit peu parce que pas loin de trois heures (c'est ce qu'il aura fallu à Spiridon Louis pour boucler la course et la gagner) en apnée, ça peut être un poil long, surtout vers la fin.

Avec un style simple et humoristique, Philippe Jaenada nous fait (re)découvrir ces tout premiers Jeux Olympiques modernes avec un plaisir qu'il n'est pas question de bouder. C'est vivant, ludique, et bourré d'anecdotes farfelues mais véridiques car comme le dit l'auteur lui-même dans l'incipit (oh drôle !) "on n'est pas là pour rigoler"... euh ben si quand même un peu.
En plus, arrivé à la fin, on n'a même pas mal aux pieds alors, qu'est-ce qu'on peut vouloir de plus ? Rien. Par contre, remercier l'éditeur et Babelio, alors ça oui, je veux.
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Spiridon Superstar c'est l'histoire des premiers Jeux Olympiques modernes.

Philippe Jaenada met à l'honneur, un marathonien grec né à Maroussi en 1873, du nom de Louis Spiridon.

Toute chance de médaille grecque repose sur les épaules de Spiridon. En effet, aucun athlète grec n'a remporté de médailles sur les différentes épreuves (et pourtant, c'est la nation qui présente le plus d'athlètes à ces premiers Jeux Olympiques, un comble !) et le marathon est la dernière épreuve.

On retrouve la plume alerte, l'humour, les digressions et les célèbres parenthèses jaenadaiènes de l'auteur pour cette superbe biographie du marathonien.

J'ai ri et j'ai appris bon nombre de choses sur les Premiers Jeux Olympiques.

A la fin du roman, quelques pages documentaires nous en apprennent davantage sur les Premiers Jeux Olympiques.

La biographie de Louis Spiridon par Philippe Jaenada est accompagnée des belles illustrations de Christian de Metter.

Une lecture agréable et passionnante que je vous recommande.

Merci Babelio et Steinkis Editions (collection Incipit) pour cette charmante découverte.
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Voila un super petit livre à mettre entre toutes les mains.
Cette nouvelle collection, Incipit, est une belle réussite: des auteurs connus, des sujets aussi attractifs qu'intéressants, une durée de lecture courte et un format pratique.

Vous ajoutez à cela de belles illustrations et l'humour omniprésent durant les quelques 170 pages de cet opus, et vous obtenez une heure de lecture fort agréable.

On tourne les pages sans s'en rendre compte, on se prend au(x) jeu(x) (désolé elle était facile) et on apprend autant qu'on se détend.

J'ai beaucoup aimé! Je remercie au passage Philippe Jaenada pour la dédicace et le cadeau ;)
A mettre entre toutes les mains surtout des plus jeunes! le sport, l'humour, un petit livre... c'est parfait pour les inciter à lire!

5/5
Lien : https://alombredunoyer.com/2..
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Après l'incipit sur L Académie Française me voilà plongée dans les Jeux Olympiques, j'ai beaucoup aimé et ça ne fait que me confirmer à quel point cette collection est réussie. C'est très court, concis et je me suis évadée le temps d'une heure de lecture. On suit l'aventure de Spiridon à l'aube des premiers Jeux olympiques. J'ai appris des choses que je ne savais pas sur les Jeux Olympiques et j'ai aimé le ton du livre avec une bonne dose d'humour . J'ai toujours apprécié les livres où l'on apprends sans s'en rendre compte, ici c'est le cas , les dates , les faits et les lieux sont véridiques ça permet de situer dans le temps et l'espace les choses. Il y a pas mal de vocabulaire propre à l'époque et au domaine des jeux.

Un livre super rapide à lire, bien écrit et original. Une bonne heure de lecture.

VERDICT

Un livre super qui pourra aussi plaire aux ados désireux d'en savoir plus sur les jeux olympiques.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Je n'avais plus lu de roman de M. JAENADA depuis "Vie et Mort de la jeune fille blonde " en 2004...J'avais avant celui ci lu " le chameau Sauvage", " Néfertiti dans un champ de canne à sucre" et "le Cosmonaute".... J'avais adoré ces 4 romans. le style de Jaenada me convenait admirablement, avec ses héros de roman, souvent looser/magnifique maladroit touchant et tellement humain ( qu'on regroupe souvent sous le terme d'Anti Héros), le tout enveloppé dans une écriture Rock'n Roll....

Puis depuis rien.... j'ai vaguement cru comprendre que ses dernier roman s'appuyer sur des personnages historique un peu moins looser mais toujours aussi magnifique comme Bruno SULAK et Pauline DUBUISSON....
Dans "SPIRIDON SUPERSTAR", il reste dans le même veine et s'attaque cette fois ci à SPIRIDON LOUIS, premier vainqueur de l'épreuve du Marathon au tout premier jeux olympique à Athènes en 1896.

SPIRIDON, indéniablement moins "BADASS" que SULAK ou DUBUISSON, mais loin du looser (magnifique ou pas ) que l'on a l'habitude de retourner dans les romans de M. JAENADA. Non , M. SPIRIDON a carrément la classe avec son humilité....

Mais le livre est bien plus que ça, plus que l'histoire de cet athlète, c'est surtout l'histoire des Jeux Olympiques modernes qui est abordée et avec elle une démystification de cet évènement dédié au sport propre et fairplay et autres bonne intention de M. DE COUBERTIN qui les a créer.
Bien que traiter avec un ton léger ( ce roman est court et facile à lire) le style Rock'n roll insolent mais plein de malice de M. JAENADA reste le même et colle parfaitement à la description de l'oeuvre d'une vie de notre cher Baron de Coubertin.
Son écriture sied parfaitement à l'hommage voulu et sincère ( du moins je l'espère) à SPIRIDON qui représente mieux que les belles phrases du Baron, l'esprit Olympiques....

EN cette année 2016, Année des JO de RIO, de l'EURO de football, du tour de France, etc, ce livre est un bon moyen de combler un laps de temps entre deux épreuves de manières agréable et plaisante.
Merci à BABELIO et aux éditions STEINKIS-GROUPE EDITIONS PRISMA pour cette découverte
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Plus attiré par le sport que par la littérature, je suis toujours intéressé par les auteurs reconnus qui s'aventurent sur le terrain sportif.
C'est donc avec curiosité que j'ai découvert et parcouru ce livre consacré aux premiers Jeux Olympiques et à un de ses pionniers, Spiridon Louis.
Les Jeux Olympiques et leur histoire, je connais bien. Philippe Jaenanda je n'avais jamais vu ce nom dans les palmarès sportifs, et pour cause. J'ai donc découvert cet auteur qui relate les choses avec humour, légèreté et disgressions. Ce qui lui permet de donner son sentiment sans avoir l'air de le faire. Un style simple et aérien qui rend la lecture facile et plaisante.
Il a écrit cet ouvrage pour répondre au cahier de charges de la collection Incipit. Il a été courageux de choisir les premiers J.O. Car, relater une page d'histoire en respectant son authenticité, comme il l'écrit dans sa préface c'est sans compter sur les multiples interprétations des détails (là où le diable se cache).
Dans la partie consacrée aux jeux antiques, il est très prudent et cite différentes interprétations de l'histoire et de ses anecdotes. Cependant, dans la partie relative aux jeux modernes il paraît beaucoup plus confiant et nous décrit les J.O. d'Athènes 1896 et son marathon avec force détails et anecdotes qui, lorsque l'on se réfère à d'autres sources, diffèrent quelque peu. Bien sûr, les dates et noms ainsi que tout ce qui a été confiné dans les registres du comité olympique ne sont pas discutables. le temps du vainqueur du marathon, non plus alors que sa taille fait débat, tout comme l'écriture de son nom. A l'époque, peu de journalistes étaient présents à Athènes et encore moins le long du trajet du marathon. Philippe Jaenada a donc dû faire des choix dans ses résultats de recherche qui ont indéniablement été fouillées dans les détails. Il a aussi eu la liberté d'y ajouter sa touche personnelle. Wikipédia, dans l'article consacré au marathon des jeux olympiques de 1896, fait référence à une des anecdotes qu'il cite dans le livre.
Ce petit livre qui se lit rapidement est destiné à ceux qui voudraient découvrir la genèse et le début de cet événement mondial que sont devenus les Jeux Olympiques et qui sans un jeune grec sans ambition n'auraient peut-être pas survécu jusqu'à nous.
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Un livre court et instructif sur la création des premiers Jeux Olympiques de l'histoire moderne avec de bonnes références historiques concernant l'Antiquité. Sur un ton très amusant l'auteur nous apprend plein de choses sur les premiers champions olympiques. le résultat, lui, est sans suspense : comme d'habitude, les Américains avaient déjà presque tout raflé. Mais pas cette "course de la mort" que la Grèce comptait bien remporter!

Challenge ABC 2020/2021
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