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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Guillaume, français d'origine, est installé depuis de nombreuses années au Japon. Marié à Chinami et père d'une petite fille, prénommée Sakura, il a tout pour être heureux. Jusqu'au terrible accident de vélo qui plonge son épouse dans un coma profond. Les médecins sont pessimistes et, en effet, peu après, la jeune femme décède...
Trois ans plus tard, Guillaume essaie de jongler au mieux entre l'éducation de sa fille, qu'il élève seul, et son métier très prenant. D'ailleurs, comme c'est tendu à l'agence, il n'a pu refuser cette mission en Inde qui le tiendra éloigné pour quelques jours loin de chez lui. Comme son départ correspond à peu près aux vacances de printemps, il propose à sa fille d'aller les passer chez sa grand-mère maternelle, à la campagne. Cela fait longtemps qu'elle ne l'a pas vu, passant la plupart de ses vacances estivales à Lyon, où habitent ses grands-parents paternels. Cette idée ne l'enchante pas vraiment, ayant peu de lien avec elle et parlant mal le japonais. Sakura ne sait pas encore que ces quelques semaines passées à ses côtés vont, à tout jamais, la bouleverser...

Sakura, petite fille de 8 ans, orpheline de mère, n'a que peu de souvenirs de cette dernière et entretient, finalement, que de rares moments avec sa grand-mère maternelle, Masumi. Pourtant, ces quelques jours « imposés » en sa compagnie, loin du tumulte de la vie tokyoïte, vont lui permettre de renouer avec elle mais aussi avec la culture japonaise et sa mère, de savourer la campagne et tout ce qu'elle a à lui offrir, du plaisir de prendre son temps et finalement de pouvoir faire le deuil de celle qui est partie bien trop vite. Aux côtés de sa grand-mère, empreinte d'une grande sagesse, et au contact d'une nature apaisante, elle comprendra, en effet, que toute chose doit mourir, sans pour autant qu'elle nous quitte à jamais. Doux, contemplatif, sensible, cet album aborde, avec délicatesse et poésie, le deuil, la transmission, la résilience... Graphiquement, la finesse du trait et la palette de couleurs apaisantes siéent parfaitement à ce récit émouvant.

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Une très jolie BD aux teintes pastels, de jolies couleurs tendres, un beau graphisme, pour parler d'un sujet pas facile : le deuil d'une petite fille de 8 ans dont la maman est morte 3 ans auparavant.
Cette petite fille, Sakura, a un père français, une mère japonaise (décédée) et vit au Japon à Tokyo. Son père lui parle peu de sa mère. Des obligations professionnelles vont obliger le père à confier sa fille à la mère de sa femme.
Sakura va rencontrer sa grand-mère qu'elle connaît peu, va découvrir le village en bord de mer de sa mère, vivre dans sa chambre. La complicité entre grand-mère et petite-fille va passer par les recettes de cuisine, les repas qu'elles vont confectionner ensemble, les promenades, la pêche aux huîtres.... Sakura va découvrir ce qu'aimait sa mère, les traditions de ce Japon rural. Cette parenthèse va lui permettre de finir son deuil auprès de sa grand-mère.
Une très belle BD toute douce, touchante.
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Sakura vit au Japon et est la fille d'une maman Japonaise et d'un papa français mais sa maman est décédée suite à un accident. Depuis, elle vit essentiellement avec des expatriés, dans la culture de son papa et passe ses vacances en France. Elle connait mal le japonais, peu sa grand-mère maternelle et ne sais pas grand chose de la culture nipone.
Mais voila que Sakura va devoir aller passer le printemps chez Obaa (grand-mère en japonais). Auprès d'elle Sakura va découvrir le Japon, sa cuisine, ses rites, ses croyances.
C'est très beau. C'est vraiment très bien dessiné, c'est tendre et plein de bon sentiments. Les personnages sont mignons et attachants et j'ai trouvé très intéressante la façon dont le Japon est montré. de plus, la grand-mère est une cuisinière émérite et on sent que l'intérêt de l'auteur se trouve essentiellement dans l'assiette car il n'y a quasi pas une planche où on ne parle pas de nourriture.
Voilà, c'était sympa mais je ne peux pas dire que ça soit vraiment marquant.
J'ai trouvé que ça manquait quand même de fond, de poigne.
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Sur un papier qui semble lourd et granuleux, Marie Jaffredo étale délicatement ses aquarelles aux douces couleurs pastel. Un subtil ocre/vert donne la tonalité générale. Une paisible atmosphère de béatitude transpire des planches. C'est une tranche de vie familiale qu'il nous est donné de partager. le temps se déroule paisiblement suspendu : aucun évènement particulier ne percute un quotidien placide et prévisible.

Il est question de résilience, de rapport au temps, de transmission générationnelle, de filiation.

Une nature généreuse, apaisante et ordonnée y est sublimée. La culture japonaise associée au temps long cautérise les douleurs les plus vives.
La fusion de certains codes graphiques du manga avec le dessin franco-belge de la ligne claire est lui-même tempéré par l'utilisation subtile de dégradés de couleurs et d'ombres.

Le texte narratif est porté par un phylactère rectangulaire sur fond de papier à petits carreaux à l'encre bleue qui renvoi aux années de scolarité.
Tout est propreté, calme et volupté.

Le temps s'étiole au rythme que lui donne le chat de la maison. Les deux femmes s'apprivoisent lentement alors que le caractère transitoire de la floraison du sakura souligne le caractère éphémère de la beauté mais aussi de la vie.

« Les choses visibles sont éphémères, les invisibles sont éternelles » Saint-Paul
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Un doux moment de lecture 🌸

Le printemps de Sakura est un joli roman graphique empreint de poésie, de douceur et de philosophie.

Sakura, jeune japonaise de 8 ans a tragiquement perdu sa maman il y a trois ans dans un accident de vélo. Son père, devant se rendre à l'étranger dans le cadre de son travail, a pris la décision de confier Sakura aux bons soins de la grand-mère maternelle de la petite fille. Sakura appréhendes ces retrouvailles avec cette grand-mère qu'elle ne connaît, malheureusement, que très peu.
Sakura et sa grand-mère vont s'apprivoiser et apprendre à vivre ensemble, dans la bienveillance et la sérénité. L'obaa (grand-mère)de Sakura, va très vite l'intégrer et la faire participer aux activités de son quotidien : la préparation des repas, l'entretien du jardin, rendre visite aux amis de la vielle dame, les promenades dans la nature, etc.
Leur est vie simple, paisible, à l'écoute de la nature, illuminée des petits bonheurs simples, ceux qui font apprécier la vie et renouer avec les disparus qui se cachent dans chacun de ces petits bonheurs. Il suffit juste de savoir les écouter et les apprécier.

Le rythme de l'histoire très lent et contemplatif permet de savourer la douceur de l'histoire.

Le livre quant à lui est un superbe objet, de belle qualité. Les dessins sont magnifiques et très doux, à l'image de cette jolie histoire.
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C'est une magnifique bande dessinée de Marie Jaffredo. C'est une auteure et dessinatrice que je ne connaissais pas.
"Le printemps de Sakura" explore le deuil et la résilience. L'histoire se déroule aujourd'hui au Japon. Sakura vit avec son père d'origine française, à Tokyo. Veuf, il élève seul sa fille de huit ans. Sa femme est morte, renversée par une voiture. Pour son travail, Guillaume doit se rendre en Inde plusieurs semaines. de ce fait, Sakura ira chez sa grand-mère maternelle qu'elle ne connait pas très bien. Elle passait ses vacances en France, chez ses grands-parents paternels. Obaa est une gentille vieille grand-mère. Elle fait découvrir à Sakura la beauté de la nature, ses formes, ses odeurs, les relations humaines, l'entraide, l'amitié, les traditions et les kamis, ces esprits qui habitent l'environnement et le protègent. Peu à peu, la fillette s'ouvre au monde. le souvenir de la perte de sa mère, son absence s'adoucissent. L'enfant note dans un journal ses découvertes, les moments passés avec sa grand-mère.
Les planches ne sont pas surchargées, les couleurs ne sont pas agressives, les dessins sont sobres.
J'ai pris plaisir à lire et contempler l'histoire se dérouler sous mes yeux.
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Dans cette BD, au trait simple, et tons sobres, on admire tout au long de l'histoire la retranscription d'une magnifique rencontre entre une grand-mère et sa petite-fille, avec en toile de fond, un certain art de vivre à la japonaise.
J'ai beaucoup aimé les dessins qui, selon moi, retranscrivent bien les environnements, les ambiances et la lumière. Et j'ai aussi aimé la beauté d'un début de complicité entre une grand-mère et sa petite-fille, au Japon, dans une situation un peu particulière puisque Sakura a perdu sa mère japonaise trois ans plus tôt et connaît plus la famille française de son papa, un peu débordé par son travail.
Sakura est une petite fille qui repense souvent à sa maman et qui appréhende ce séjour chez sa grand-mère "Masumi", mais elles vont s'apprivoiser petit à petit en partageant ensemble des moments dans la nature, en cuisine. La petite fille va même se faire quelques amis japonais. Elle va aussi consigner toutes ses découvertes dans un carnet, ce qui va l'aider à faire petit à petit, le deuil de sa maman.
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J'ai beaucoup aimé le graphisme, avec ses couleurs toutes douces. L'ambiance de l'album est très paisible, malgré la gravité du thème (le deuil). Confiée à sa grand-mère japonaise, la petite Sakura observe autour d'elle - les paysages, les gens. C'est reposant, presque contemplatif. Très beau aussi, car la vieille dame habite un petit village de bord de mer. On ressent l'atmosphère du petit port de pêche, l'odeur de la plage, la sérénité de la forêt. Obaa mène une vie tranquille, proche de la nature et des traditions. Elle cuisine, jardine, prie les ancêtres devant le butsudan (autel), croit aux kamis (esprits existants en toute chose). Bref, elle fait tout ce que le père de Sakura ne prend jamais le temps de faire, toujours pressé qu'il est. Ici c'est complètement différent de Tokyo et ce n'est peut-être pas plus mal. La fillette confie ses pensées au journal intime offert par son père, puis finit par se livrer à sa grand-mère: "Papa ne me parle jamais de maman. Elle me manque tellement". Au final, ce séjour déstabilisant amènera peu à peu Sakura à faire avec la mort de sa mère. Elle continuera de penser à elle tout le temps, mais "le vide se remplit, tout doucement... Jour après jour...".


Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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Sakura a perdu sa maman jeune et se retrouve chez sa grand-mère à la campagne, malgré ses réticences. Malgré la barrière linguistique et la douleur persistante de la perte de sa mère, une relation spéciale naît entre elles. Cette expérience l'aide à faire son deuil.

Ce roman graphique explore un thème délicat tout en offrant une immersion dans la culture japonaise traditionnelle, illustrée avec douceur et élégance.

L'exploration du deuil est dépeinte avec sensibilité et d'une grande poésie.

Un joli moment de lecture, empreint de délicatesse et d'évasion.
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Le printemps de Sakura c'est une BD au dessin très doux, aux couleurs pastels qui explosent sur les planches, mais qui pour autant traite le deuil d'une petite fille de 8 ans envers sa maman, décédée trois ans auparavant. Elle habite Tokyo avec son père qui, pour un voyage d'affaires, va la laisser à sa grand-mère, dans la campagne d'enfance de sa mère. Elle va y découvrir un autre dialecte (le japonais "patois"), le lien avec la nature, l'odeur de la mère, l'amitié, le fait de prendre le temps de cuisiner...et tout cela avec une mamie tendre, douce et aimante.
Une jolie histoire colorée et douce, sur le deuil et l'acceptation de ce dernier.
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