Le monde très pollué a vu une conjonction de phénomènes climatiques manquer de le faire disparaitre. Heureusement, la ville de
CityZen est parvenue à créer une bulle écoresponsable où les gens vivent heureux. Amal a grandi à
CityZen, mais quand sa soeur disparaît et qu'on découvre qu'elle possède un oiseau interdit, elle finit par découvrir l'envers du décor.
J'ai beaucoup aimé ce roman graphique. Sur le plan visuel d'abord, grâce à un couverture très belle, mais intrigante, graphisme conservé dans les planches qui sont à la hauteur de l'attente générée. L'univers graphique est à la fois proche de nous et futuriste, inventif quant au monde présenté, avec une palette de couleur gaie.
Côté histoire, la BD s'apparente à un récit initiatique quand Amal et ses amis découvre que
CityZen n'est pas le paradis qu'il croyait. J'ai aimé voir aborder l'idée que la bonne volonté ne fait pas tout et que les solutions idéalisées ne sont pas forcément les meilleurs. L'histoire ne se veut pas angélique ni du côté des jeunes, ni des rebelles, ni des habitants de
CityZen. Elle montre surtout comment la situation peut dégénérer, dénonçant aussi bien l'écologie à court terme qui ne réfléchit pas globalement, que les dérives de la technologie.
CityZen est un conte futuriste attachant qui ne se veut ni donneur de leçon, ni mode d'emploi, mais pose quand même de bonnes questions, sans oublier de nous raconter une bonne histoire avec des personnages attachants.