Kate Croy, jeune anglaise sans dot, vit avec sa riche tante Mrs
Lowder, qui veut lui faire épouser son ami Lord Mark. Mais son amant est Merton Densher, un journaliste désargenté. Un jour, ils rencontrent Milly Theale, américaine héritière d'une immense fortune qui voyage en Europe alors qu'elle est gravement malade.
Le problème de ce roman, c'est qu'
Henry James a choisi d'y traiter son sujet de manière indirecte. Les événements au coeur de l'intrigue ne sont jamais clairement énoncés, mais toujours suggérés, comme reflétés à travers un miroir. C'est un procédé qui aurait pu être intéressant dans un texte court. Mais dans un livre de 800 pages, où il se passe au final peu de choses (la quatrième de couverture dévoile en quelques lignes l'essentiel de l'histoire), cela provoque des longueurs franchement agaçantes. D'autant que paradoxalement on trouve beaucoup d'ellipses dans ce texte, si bien que jamais je ne suis parvenue à m'attacher aux personnages. On n'a en effet que rarement accès aux sentiments de ces derniers, si ce n'est à travers le regard des autres.
Les Ailes de la colombe est un roman complexe, pas toujours facile à suivre. Il est très difficile de l'apprécier si vous n'adhérez pas à la manière (indéniablement originale) dont
Henry James conduit sa narration. Or je n'y suis pas parvenue.
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