AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de NicolaK


Lettres de chair, 11e tome de la série "Roy Grace", on savoure parce qu'on approche des derniers livres sortis en français (au nombre de 13), les quatre suivants sont disponibles en anglais, et le 18e roman sortira en septembre 2022. Informations passionnantes, n'est-ce pas.
Mais revenons à Lettres de Chair, rien que le titre, brrrrrrr. Encore une fois rien à voir avec le titre en anglais, vu que l'auteur a tenu à ce que le mot "Dead" figure dans chacun des originaux.
Cette histoire démarre par un simple coup de fil.. Un jeune homme parle à sa fiancée, Logan, quand soudain la conversation s'interrompt par un cri de cette dernière, puis, le silence... Il sentait bien depuis un moment comme une présence dans le parking souterrain de son immeuble et en a désormais la certitude, le danger rôdait et il est arrivé quelque chose à l'amour de sa vie. La police, aussitôt alertée, privilégie la piste de l'enlèvement.
Pendant ce temps, de l'autre côté de la ville, des travaux sont en cours. Les hommes creusent, creusent... et tombent sur des débris humains. Aucune raison de lier les deux affaires, mais quand d'autres filles se mettent à disparaître, le terme serial killer vient très vite à l'esprit.
Seulement voilà, ce qu'il reste de la victime découverte sur le chantier indique qu'elle est décédée depuis 30 ans.
Nos enquêteurs se retrouvent avec deux affaires sur les bras, probablement la même d'ailleurs, mais notre Roy et sa femme Chloé sont en plein déménagement. C'est bien sympa Brighton (et calme, comme on a pu le voir lors des précédents romans), mais la campagne les attire. Et puis vu qu'il lui reste du temps avec tout ça (ne me demandez pas comment il fait...), il en profite pour préparer l'éloge funèbre d'un ancien collègue.
Mais si on disparaît à tour de bras dans ce roman, il y a aussi comme une ébauche de réapparition...
Comme à son habitude, Peter James nous entraîne dans son sillage, on n'a pas un moment de répit. Rythme trépidant, suspense maîtrisé de main de maître, plume d'une fluidité remarquable, personnages décrits impeccablement... On a un véritable visuel sur chaque scène du livre, les douces tout autant que les dures. Et toujours ce parfait mélange vie professionnelle / vie privée qui me ravit. Oui, je sais, je ne taris pas d'éloges (pas funèbres, cette fois) mais ils sont tellement mérités.J'appréhende déjà l'attente que je devrai subir avant la sortie du 18e opus.
Commenter  J’apprécie          3115



Ont apprécié cette critique (29)voir plus




{* *}