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Critique de Fleurdesiles97120


Il était une fois, trois petites filles qui s'appelaient Mi, Do et La. Elles avaient une marraine qu'on appelait marraine Midola. Cette marraine était fort riche.

Cela ressemble à un début de conte de fées sous fond musical. Mais Piège pour Cendrillon est tout sauf un conte de fées. Car ce conte-ci vire vite au cauchemar.
Michèle (alias Mi), Domenica (alias Do) et La (dont je ne me rappelle plus le prénom, si tant est qu'il soit mentionné dans le livre) grandissent ensemble. La meurt jeune. Mi et Do suivent des chemins différents jusqu'à une heureuse (ou malheureuse selon le point de vue) rencontre où elle vont se retrouver. Lors d'un tragique incendie survenue sur le lieu de vacances des deux jeunes filles, Do meurt. Il ne reste plus que Mi, grièvement brûlé méconnaissable et amnésique. Mais au fur et à mesure de sa convalescence, Mi se pose des questions. Est-elle bien Mi? Tout porte à le croire, mais elle en vient à douter de plus en plus. Jeanne, la gouvernante qui l'a élevée d'une main de fer depuis son enfance semble bizarre et certaines de ses réflexions lui mettent la puce à l'oreille. Ne serait-elle pas Do finalement, car le jeune fille décédée n'a pu être reconnue. Etait-ce un accident, ou une volonté délibérée de supprimer la vie d'une des deux jeunes filles? Quel en serait le mobile alors? L'argent? La Jalousie? La vengeance?
Mi ou Do va donc essayer de remettre les pièces du puzzle en place et ce qu'elle découvrira sera digne de ses pires cauchemars.

Piège pour Cendrillon est ma première incursion dans l'univers de Sébastien Japrisot. Je n'ai même jamais vu un seul film adapté de ses romans. Il va falloir que j'y remédie car cette première lecture m'a beaucoup plu.
Certes, je me suis parfois embrouillée au niveau des personnages, presqu'autant que Mi/Do mais j'ai aimé cette ambiance d'incertitude dans laquelle Japrisot nous plonge tout au long de son livre.
J'ai également aimé l'intitulé des chapitres qui m'ont permis de réviser ma conjugaison. En effet, le verbe assasiner est conjugué à un temps à chaque fois différent à chaque chapitre (j'assassinai, j'assassine, j'ai assassiné...). Ces titres permettent également d'appréhender un peu mieux l'état d'esprit de Mi/Do, ses doutes, ses certitudes.
Enfin, étant musicienne dans l'âme, le petit clin d'oeil aux notes de musique m'a bien amusé, bien que ce ne soit pas une sérénade que Sébastien Japrisot nous ait joué.
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