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3.93/5 (sur 4881 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 04/07/1931
Mort(e) à : Vichy , le 04/03/2003
Biographie :

Jean-Baptiste Rossi, plus connu sous le pseudonyme de Sébastien Japrisot, anagramme de son vrai nom, est un romancier, scénariste, traducteur, réalisateur et parolier français.

Il publie d'abord en 1950, à dix-neuf ans, un roman sulfureux "Les mal partis" qui relate une liaison amoureuse entre un jeune homme et une religieuse dans la débâcle de 1940. Si le roman est ignoré en France, il est bien accueilli dans sa traduction aux États-Unis. Introduit dans le milieu cinématographique et littéraire, J.B. Rossi traduit en 1953 "L’attrape-cœurs" de J. D. Salinger qui ne rencontre pas le succès : il travaille alors dans la publicité pour gagner sa vie.

Poussé par son ami Robert Kanters, il écrit sous le pseudonyme de Sébastien Japrisot son premier roman policier "Compartiment tueurs" en 1962. Le succès est grand et le roman est adapté au cinéma. Il en ira de même pour les romans suivants comme "Piège pour Cendrillon" (1963) ou "L'Été meurtrier" (1978). Il travaille aussi comme scénariste sur "Adieu l'ami" (1968), "La course du lièvre à travers les champs" (1972) ou "Le passager de la pluie" (1992) dont il publie les réécritures romanesques.

Cherchant à revenir à la littérature, il publie en 1991 "Un long dimanche de fiançailles", histoire d’amour durant la guerre de 14-18 qui se transforme en une véritable enquête policière et que couronne le Prix Interallié et que Jean-Pierre Jeunet adaptera au cinéma en 2004.
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"un Long dimanche de fiançailles", de Sébastien Japrisot (Alchimie d'un roman n°61)


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Et elle se dit que si le fil ne la ramène pas à son amant, tant pis, c'est pas grave, elle pourra toujours se pendre avec.
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Elle en avait dix-sept quand on lui a dit qu'il était perdu. Elle a pleuré beaucoup, parce que le désespoir est femme, mais pas plus qu'il n'en fallait, parce que l'obstination l'est aussi.
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"Mathilde ne sait si Manech l'entendait, dans le brouhaha de son enfance, dans le fracas des grandes vagues où elle plongeait à douze ans, à quinze ans, suspendue à lui. Elle en avait seize quand ils ont fait l'amour pour la première fois, un après-midi d'avril, et se sont juré de se marier à son retour de la guerre. Elle en avait dix-sept quand on lui a dit qu'il était perdu. Elle a pleuré beaucoup, parce que le désespoir est femme, mais pas plus qu'il n'en fallait, parce que l'obstination l'est aussi. Il restait ce fil, rafistolé avec n'importe quoi aux endroits où il craquait, qui serpentait au long de tous les boyaux, de tous les hivers, en haut, en bas de la tranchée, à travers toutes les lignes, jusqu'à l'obscur capitaine pour y porter des ordres criminels. Mathilde l'a saisi. Elle le tient encore. Il la guide dans le labyrinthe d'où Manech n'est pas revenu. Quand il est rompu, elle le renoue. Jamais elle ne se décourage. Plus le temps passe, plus sa confiance s'affermit et son attention. Et puis, Mathilde est d'heureuse nature. Elle se dit que si ce fil ne la ramène pas à son amant, tant pis, c'est pas grave, elle pourra toujours se pendre avec."
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incipit :
Il était une fois cinq soldats français qui faisaient la guerre, parce que les choses sont ainsi.
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En vraie femme, elle s'est parée du mieux qu'elle a pu, en blanc pour faire fraîche, un peu de rouge aux lèvres pour la circonstance, les sourcils faits, les dents éclatantes, mais surtout pas de noir pour allonger les cils, elle sait ce que ça donne quand on craque.
[...] Quand Juliette Desrochelles et Sylvain se retirent, Mathilde est à vingt pas de lui. Il a les cheveux noirs, tout bouclés. Il lui paraît plus grand qu'elle ne s'en souvenait. Il est devant une toile, sous un appentis. Elle a bien fait de ne pas se mettre du noir sur les cils.
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Je sais ce qu’on va me dire, on me l’a dit un million de fois et répété : qu’il faut se méfier des gens bêtes encore plus que des gens méchants.
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Parce que c'est pareil partout, d'aimer, c'est pareil pour tout le monde, ça fait le même bien, le même mal.
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La première phrase qu'elle entend de lui, c'est terrible, il lui demande :
"Tu peux pas marcher ?"
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Et pourtant, Kléber m'a dit, plus tard, ce que je devais croire : qu'on prend ce qui vient, au moment où ça vient, qu'on ne lutte ni contre la guerre, ni contre la vie, ni contre la mort, on fait semblant, que le seul maître du monde, c'est le temps.
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Les secrets sont d'autant moins lourds et moins encombrants qu'on les ignore.
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