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Critique de Levant


Quelle famille ! Se peut-il qu'il y ait au monde des personnages aussi fantasques que le Zubial. Un personnage qui croyait en lui au point de n'avoir peur de rien ni de personne. Au point de se préférer dans la stimulation de la difficulté plutôt que dans l'assoupissement du confort. Et comme la chance rit aux audacieux, elle l'a souvent accompagné dans ses entreprises les plus folles. le Zubial, c'est Pascal Jardin, le père d'Alexandre.

Oui, mais voilà, quelle part d'affabulation cet ouvrage truculent comporte-t-il ? Quand pareil essai biographique devient-il roman, dans lequel pour le coup tout deviendrait vrai puisque c'est le propre du roman que de faire de l'imaginaire une vérité. La vérité n'étant pas exactitude. C'est Marguerite Yourcenar qui nous en convainc. La vérité appartient à celui qui l'assène.

Les ouvrages consacrés à sa famille ont quand même suscité quelques controverses y compris et surtout de la part des membres de cette dernière. La lecture du Zubial laisse quand même pantois à la considération des péripéties dont sa vie d'extra terrestre aurait été émaillée. Jusqu'où Alexandre Jardin a-t-il idéalisé ce père, certes hors du commun, au point d'en faire ce héros extravagant. Au point de déposséder son fils de sa personnalité propre jusqu'à ce qu'il s'exorcise lui-même en le livrant à la connaissance du monde avec cet ouvrage.

Quoi qu'il en soit, cela reste un texte d'une fantaisie incroyable et fort distrayant. Et pour ne pas rompre le charme, j'ai tout pris pour argent comptant. C'est vrai qu'un peu de folie ça fait du bien dans nos vies trop bien réglées.

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