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Critique de lechristophe


Dans ce deuxième tome de la série "Conquêtes", c'est au tour de Deluvenn, une exoplanète aquatique, d'être choisie par une colonie humaine. le problème est qu'elle n'est pas inhabitée comme espérée : une race d'amphibiens et une autre de poulpes gigantesques télépathes sont déjà présentes. Malheureusement pour elles car l'espèce humaine est ce qui existe de plus envahissant et de plus destructeur dans l'univers...
Après les colons germaniques très IIIe Reich du premier tome, Deluvenn a été choisie par une colonie d'Europe du Sud. C'est peut-être pour cela que c'est le bordel dès le départ.Tout (vaisseaux spatiaux, machines...) est du matériel d'occasion défectueux refourgué par les Chinois et une faible partie des colons atteignent la planète. Parmi ceux-ci nous allons suivre le narrateur principal Idriss, un anti-héros pas vraiment sympathique, gaulé comme Teddy Riner mais qui réfléchit comme Franck Ribéry. Lui, condamné à mort en sursis, son ex-femme médecin, ses enfants et sa militaire de soeur, vont représenter pour l'humanité les derniers espoirs de victoire face à la riposte des extraterrestres.

Cet album porte en filigrane le même message négatif envers les méfaits que peut causer l'humanité que le premier épisode, mais il m'a semblé être encore plus sombre, plus pessimiste : de toute manière, à la fin, l'homme détruit tout et se condamne lui-même. A la fin d'"Islandia", le message était plutôt optimiste : l'homme peut arriver à vivre sans rivalité avec les autres.
Cette impression d'ambiance triste vient aussi du fait que les pages sont noires et non pas blanches comme dans toutes les BD. Un autre facteur influençant est le travail du dessinateur Bertrand Benoît et du coloriste Olivier Héban. Les poulpes sont superbes mais je n'ai pas trouvé le reste des planches terrible car le noir y est trop présent.

Comme pour le premier volume, dommage qu'il reste beaucoup de zones qui n'ont pas été approfondies.
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