Mon monde à moi, il est lugubre, géré par des automatismes. Je baigne dans l’harmonie de l’argent et de l’alcool, je me noie dans mes propres larmes qui deviennent chaque jour un peu plus volumineuses. Même mes larmes sont alcoolisées.
On écrit des histoires d’amour parce que c’est joli, et que ça fait rêver. On aime voir nos propres fantasmes se réaliser. On veut forcément que cette sublime fille finisse avec l’homme de nos rêves parce que c’est comme ça que les histoires doivent finir.
— Mourir à Paris, c’est tendance. Tout comme y vivre. Le problème c’est que je n’aime pas Paris. J’aurai apprécié rejoindre la liste des gens connus qui y sont venus y mourir comme Jim Morrison, Oscar Wilde, Fréderic Chopin ou Lady Diana. Mais je ne suis pas Chanteur, je ne suis pas Ecrivain, ni Compositeur, et encore moins béni du droit de ne rien-glander-tout-en-ayant-le-monde-à-mes-pieds par mon appartenance à une famille royale. Alors Paris, je n’y suis pas.
Et si, pour une fois, l’histoire était qu’une personne ne rencontrait personne ?
Jack a coulé, Rose a flotté, mais si le Titanic était arrivé à quai Monsieur Dawson aurait connu la joie de faire les courses, le ménage, Rose qui ne ressemble à rien au réveil...
Les Occidentaux sont jeunes, sur-diplômés, et relativement cons.
J’ai vingt-huit ans, à mon âge je mène une vie qui fascine tout le monde, sauf moi.
"Les gens devraient comprendre qu’ils ne boivent pas pour essayer d’oublier quelqu’un, mais une histoire. "
Elle était là, comme si c’était Elle que j’avais toujours attendue, Elle qui allait se joindre à ma vie. Je l’ai aimé instantanément, ce genre de réaction est inexplicable, indescriptible à ceux qui ne l’ont pas vécu.
"En fait je crois que je ne veux pas mourir, mais simplement cesser de vivre."