Ce livre est chargé en émotion, on voit plusieurs changements de ton au fil des années (l'histoire se déroule sur environ 15 ans) le personnage ne s'exprime pas de la même manière selon son age, l'auteur a réussi à rendre cet effet.
Un peu court cependant, on penserait que la fin a été expédiée vite bien fait.
Le roman divisé en 5 parties nous laisse rentrer dans la tête de ce Maxence (serait ce un personnage autobiographique ? on le croirait par moment tant les émotions racontées sont lourdes) qui au premier regard est un jeune riche assez méprisant avec tout le monde, sans amis, etc, mais très vite on apprend qu'il a perdu l'amour de sa vie très jeune et qu'en quinze ans il n'a jamais accepté ce départ. Il tente de se remettre dans le droit chemin, essaye de "refaire sa vie" mais cela ne marche pas.
Bon je recommande ce livre assez triste, il est loin d'être parfait mais c'est un bon début (premier roman) je trouve.
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Un livre qui nous mène dans une histoire tragique avec de nombreuses pages toutes plus tristes les unes que les autres, certaines nous font même pleurer.
Ce livre n'est pas parfait c'est vrai, certains passages indiquent une certaine négligence mais ce livre n'est pas mauvais pour autant. Il se lit rapidement, je n'ai pas regretté mon achat ! J'espère que l'auteur perfectionnera son style dans de futurs ouvrages !
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j'ai trouvé ce livre par hasard sur amazon et pour le prix je me suis laissée emporter par cette lecture... je n'ai pas encore terminée, je le lirais demain, mais en en étant à la moitié (je viens de m'arrêter à la partie III) j'avoue avoir déjà failli pleurer !!
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Un premier livre encourageant ! Bon il est vrai que je connais personnellement l'auteur donc mon avis est un peu influencé par ce fait... mais il n'empêche que ce livre se lit rapidement et que son histoire est profondément touchante !
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— Mourir à Paris, c’est tendance. Tout comme y vivre. Le problème c’est que je n’aime pas Paris. J’aurai apprécié rejoindre la liste des gens connus qui y sont venus y mourir comme Jim Morrison, Oscar Wilde, Fréderic Chopin ou Lady Diana. Mais je ne suis pas Chanteur, je ne suis pas Ecrivain, ni Compositeur, et encore moins béni du droit de ne rien-glander-tout-en-ayant-le-monde-à-mes-pieds par mon appartenance à une famille royale. Alors Paris, je n’y suis pas.
Chaque nuit, c'est je bois-je chiale. je bois trop, mais je te vois partout, et j'ai beau boire sans la moindre modération ton visage ne se floute pas comme le reste, tu es ineffaçable. Sans verre je pense à toi, trois verres je pense à nous, six verres je suis tenté de penser à ma carte bleue alors que je n'en ai aucune raison, dix verres je ne pense pas vraiment, quinze verres je pleure sans savoir par quoi mes pensées sont envahies, au-delà j'arrête de compter. Les gens devraient comprendre qu'ils ne boivent pas pour essayer d'oublier quelqu'un, mais une histoire. Je suis en train de devenir fou, mon amour.
Excuse-moi pour ces idées noires, mais te rejoindre est quelque chose qui occupe énormément mes pensées depuis quelques temps. Dans mon silence je songe beaucoup. J'ai compris que je ne pourrai pas tourner la page, ni même l'arracher, tu es ancrée à ma vie. Cinq ans Juliette, cinq ans. Chaque seconde qui s'écoule sans t'avoir à mes côtés est une seconde de perdue. Bon anniversaire mon coeur, à l'année prochaine. Je t'aime, comme au premier jour.
Mon monde à moi, il est lugubre, géré par des automatismes. Je baigne dans l’harmonie de l’argent et de l’alcool, je me noie dans mes propres larmes qui deviennent chaque jour un peu plus volumineuses. Même mes larmes sont alcoolisées.
On écrit des histoires d’amour parce que c’est joli, et que ça fait rêver. On aime voir nos propres fantasmes se réaliser. On veut forcément que cette sublime fille finisse avec l’homme de nos rêves parce que c’est comme ça que les histoires doivent finir.