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Critique de nathaliebullat
« Pour moi, la vérité est simplement le nom donné à ce qu'on cherche et qui se dérobe sans cesse. » l'auteure en citant Annie Ernaux nous plonge dans une double quête de vérité lors d'un procès d'assises et à travers les réminiscences d'un drame lors de l'enfance d'une jurée.
Voilà une double histoire bien ficelée qui pousse le suspens jusqu'au dénouement.
Le style de l'auteur fluide et étayé nous révèle la trame d'un procès et les méandres de la mémoire qui ,"actionnée comme une mécanique rouillée" joue des tours en faisant ressurgir des images confuses occultées après un choc .
C'est ce qui arrive à Anna nommée jurée d'assises sur une affaire complexe qui ouvre une brèche sur sa propre histoire.
Anna enseigne dans un collège lorsqu'elle est appelée à juger un jeune couple pour meurtre. Nous suivons tout le déroulement du procès avec grand intérêt. Les coupables auraient empoisonné et étranglé une grand-tante, si généreuse et si agréable, mais qui semble un tantinet manipulatrice. L'était-elle vraiment ?
L'histoire, les peurs et les projets des accusés sont passés au crible .
Pas facile d'être juré d'assises, de décider du sort de personnes ordinaires potentiellement criminelles ! Y aurait-il plusieurs vérités ? Il faut être attentif, impartial et ne rien laisser transparaître, alors que la crainte d'une erreur judiciaire est bien présente ! Après les avis des médecins, des amis, des collègues, les accusés peuvent apparaître sous une lumière plus froide ou plus chaleureuse. Innocence ou culpabilité?
Mais surtout ce procès réveille chez Anna un passé douloureux, un passé enfoui, qui a mené toute une famille à la dérive.
Ils ont changé de nom, de domicile, alors qu'Anna avait 9 ans. Sa cousine Aurore, plus jeune, a disparu depuis 20 ans maintenant. Son corps n'a jamais été retrouvé. Petit à petit Anna part sur les traces de ses souvenirs. "Les évidences sont les miroirs les plus trompeurs" cite l'auteur.
Ce n'est pas un roman sombre, au contraire. Il est addictif, le lecteur lui aussi voulant connaître la vérité des deux affaires.
Voilà une double histoire bien ficelée qui pousse le suspens jusqu'au dénouement.
Le style de l'auteur fluide et étayé nous révèle la trame d'un procès et les méandres de la mémoire qui ,"actionnée comme une mécanique rouillée" joue des tours en faisant ressurgir des images confuses occultées après un choc .
C'est ce qui arrive à Anna nommée jurée d'assises sur une affaire complexe qui ouvre une brèche sur sa propre histoire.
Anna enseigne dans un collège lorsqu'elle est appelée à juger un jeune couple pour meurtre. Nous suivons tout le déroulement du procès avec grand intérêt. Les coupables auraient empoisonné et étranglé une grand-tante, si généreuse et si agréable, mais qui semble un tantinet manipulatrice. L'était-elle vraiment ?
L'histoire, les peurs et les projets des accusés sont passés au crible .
Pas facile d'être juré d'assises, de décider du sort de personnes ordinaires potentiellement criminelles ! Y aurait-il plusieurs vérités ? Il faut être attentif, impartial et ne rien laisser transparaître, alors que la crainte d'une erreur judiciaire est bien présente ! Après les avis des médecins, des amis, des collègues, les accusés peuvent apparaître sous une lumière plus froide ou plus chaleureuse. Innocence ou culpabilité?
Mais surtout ce procès réveille chez Anna un passé douloureux, un passé enfoui, qui a mené toute une famille à la dérive.
Ils ont changé de nom, de domicile, alors qu'Anna avait 9 ans. Sa cousine Aurore, plus jeune, a disparu depuis 20 ans maintenant. Son corps n'a jamais été retrouvé. Petit à petit Anna part sur les traces de ses souvenirs. "Les évidences sont les miroirs les plus trompeurs" cite l'auteur.
Ce n'est pas un roman sombre, au contraire. Il est addictif, le lecteur lui aussi voulant connaître la vérité des deux affaires.
