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Critique de Melieetleslivres


En voyant le titre de ce nouveau Lisa Jewell, j'ai eu un gros doute : il ressemble à « Ils sont chez nous » paru en 2020. Livre que je n'ai pas chroniqué, mais beaucoup aimé de par sa singularité et sa noirceur. Et je n'ai pas gardé mes notes de lecture. Et bien sûr, dès que je l'ai ouvert j'ai su que c'était la suite . Un tome deux, en quelque sorte. Mais ça fait trois ans, et l'auteure reprend l'histoire comme si on l'avait encore bien en tête, surtout tous les personnages. Eh non, pas les personnages, c'est là le problême. Nous sommes 25 ans plus tard, et on débarque dans l'histoire sans plus d'explications, comme si on devait savoir qui est qui. Et c'est le fouillis. Il y a heureusement un nouveau personnage, celui de Rachel, qui reçoit un coup de téléphone de la police française : son mari est mort : il a été retrouvé dans le sous-sol de sa maison d'Antibes. (C'est là que je me dis : ah oui ça me rappelle quelque chose, c'est une femme, personnage du premier tome qui l'a tué). Donc en fait je vais vous résumer en gros le premier tome :

Londres. Dans un manoir gothique près de la Tamise, vivent les Lamb et leurs deux enfants. Entourés de luxe depuis des générations, les enfants dans une école privée, le père jette quasiment l'argent par les fenetres. Un jour, un groupe pop, mené par une certaine Birdie, demande s'ils peuvent tourner le clip de leur premier succès dans cette maison si luxueuse. Les Lamb sont enchantés. le clip se tourne, sous les yeux des enfants émerveillés. Mais Birdie demande aux Lamb si elle peut rester quelques nuits, avec son chat, elle est « entre deux logements ». Elle s'installe et un jour elle fait entrer une famille sans toit, les parents et deux enfants. Ceux-ci s'installent mais bientôt instillent un climat délétère : partager avec les plus pauvres. C'est sous emprise que se retrouvent les Lamb, ruinés peu à peu au cours des années, les enfants enfermés, tout le monde vit reclus, Birdie donne les ordres, les enfants sont affamés. Et ça se termine par un suicide collectif des adultes et la fuite des enfants. La police retrouvera les corps et un bébé, vivant, dans son berceau.

Dans « Ils resteront chez nous », vingt cinq ans plus tard, la police londonnienne retrouve un squelette humain dans la Tamise. Après une courte enquête il s'agirait d'une certaine Birdie. Qui porterait les traces d'un traumatisme crânien.
Les enfants Lamb et Thomsen, devenus ados, s'étant enfuis de ce manoir désormais en ruine, je n'ai pas bien compris comment la police fait le lien, surtout qu'ils vivent sous de faux noms. Et voilà. Après un voyage à Chicago certains se retrouvent enfin.

Dire que j'ai eu du mal à suivre serait un euphémisme. L'auteur, en postface, dit que les lecteurs réclamaient à grand cris une suite. Mais, désolée, Madame Jewell, c'est un gros plantage. Et moi j'ai gaspillé 19,90 €.

Ma note : 1 sur 5
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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