Attention, ce quatrième épisode de la série "Alpha" n'est pas une suite du triptyque précedent. Alpha en a fini avec Assia Donkova.
A la chute du mur de Berlin, un colonel de la Stasi disparait en emportant une liste de noms d'industriels américains ayant fricoté illégalement avec la RDA pendant la guerre froide. Quand, réfugié à Amsterdam, il essaye de la monnayer à la CIA, les informateurs infiltrés au sein du service de renseignements américain alertent leurs patrons respectifs. Alpha reçoit alors pour mission de rapatrier aux États-Unis ce colonel ainsi que sa famille. Évidemment, tout ne va pas se dérouler comme prévu car des agents du Mossad (très très méchants) et de la DGSE (mous du genou bien sûr) sont sur le coup, ainsi que quelques traîtres planqués au sein même de la CIA et corrompus par des industriels.
Au final, nous obtenons un one-shot très rythmé, bourré d'action, mais beaucoup plus simpliste que les trois précédents albums. On se croirait dans un de ces nombreux films d'action américains de série B. Tous les personnages sont monolithiques, même Alpha. Un Alpha à qui l'on a enjoint une coéquipière dont, au passage, l'orthographe du prénom change selon les vignettes (Sheena ou China), et qui ne fait rien de tout l'album !!
Petite déception donc pour moi que cet épisode, même si le final, où l'on retrouve la roublardise et la défiance d'Alpha envers sa hierarchie, relève l'ensemble.
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