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Citations sur Le silence (3)

«Jamais tu n’as considéré La Famille, celle du pasteur Brickau qui nous a sortis de l’orphelinat pour nous accueillir chez=lui, et plus tard ta propre famille, autrement qu’avec les yeux de l’Indifférent qui regarde un album de photographies : ce n’est pas moi é je n’y étais pas. Ni autrefois ni aujourd’hui. Et ces photographies à leur tour ne sont rien pour toi sinon de petits cercueils carrés sous verre, rangés côte-à-côte&pêle-mêle, des cercueils pour des disparus que tu refuses de connaître. Mais au travers des couvercles de verre brille le temps, comme pris dans la glace, gardant sous=sa=coupe les hommes et toutes les idées qu’ils se font de la fierté, de l’amour, de la folie ; – dans lesquelles – mais !toi !jamais (et c’est la ta croyance=erronée) – ils s’empêtrent & s’abandonnent, devenues proies eux-mêmes, pour ensuite – ?comment disais-tu déjà : crapahuter péniblement tels des bousiers en haut de la pente sableuse des instabilités=humaines (poursuivant avec-ferveur=leur-but dans un degré d’inconscience tel qu’il ne leur viendrait même pas à l’idée de dire : surmonter la mort), afin de donner à leur existrance 1 consistance dans 1 inconstance=permanente, dans le rien=qu’instable, dans le sable=du temps. – Or, Georg, à supposer que les photographies ne soient pas la représentation de la ?vie, mais la vie une représentation des ?photographies – qu’adviendrait-il ?alors. Car ce que tu dis, Chergeorg, n’est pas juste ; é: ce que tu fais est faux. C’est depuis ta place de spectateur dans la Loge des Lâches de la vie que tu t’es exprimé toutescézannées, & tu as jeté un regard également=indifférent de visiteur de la vie aux événements autour de toi : !Gare (as-tu dit un jour) à celui qui insuffle la vie à de pareils personnages. Mais ?sais-tu si, dans ta volonté de garder ta réserve & de te détourner des-hommes, tu ne t’es pas ?privé toi=même de !ton propre souffle.»
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«-La grande misère de l’homme et de la femme : vouloir devoir rester ensemble. Même par-delà la mort. -»
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«Août, encore un mois plein de chaleur à Berlin, en l’an 2003. Le pouls de l’après-midi ralentit, l’heure retient son souffle. Grillée depuis des semaines des jours et des nuits. Le soleil – voilé, gris blanc son éclat, sans ombre et plombé. Le ciel un toit de fonte chauffé à blanc tendu sur la ville, sous lequel de lourdes émanations fermentées pèsent dans une année trop mûre.»
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