Un bon polar historique avec toutefois quelques défauts qui rendent parfois la lecture pesante. Déjà des retours dans le passé des protagonistes qui mériteraient d'être allégés. J'avoue que jai eu l'envie de tourner quelques pages inutiles. Autre point, un personnage encombrant, car fade et ininterressant, le soi-disant ami du héros, le dénommé Hyacinthe. J'ai même l'impression que
Laurent Joffrin ne savait plus qu'en faire après une centaine de pages et d'où le dernier chapitre durant lequel notre enquêteur parisien
Lachance se transforme en corsaire granvillais montant à l'abordage d'une goellette anglaise pour le sauver. Un ressenti un peu bof ! Sinon l'enquête sur l'attentat de la rue Saint-Nicaise qui fut à deux doigts d'être fatal à
Bonaparte est un voyage historique agréable et réussi. La deuxième tentative de Cadoudal aurait au contraire gagné à s'arrêter avec l'idée des deux snippers chouants, car la soi-disant deuxième couche du plan royaliste avec des assassins mêlés dans les rangs de l'armée ne tient vraiment pas la route, surtout après la fuite accrobatique du dangereux Cadoudal, présenté comme ventripotent et court sur pattes, mais bondissant aisément sur les toits des maisons et les planches de bois perchées entre des façades. Bon, il est vrai que ce n'est qu'un roman et je dois l'accepter tel quel. Il a des qualités, car je reconnais que je suis intéressé à lire les deux suites des enquêtes du commissaire Donatien
Lachance.
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