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Citations sur Le roman d'Olof (4)

Olof avait fait ses premiers pas dans la vie, dans la volonté de devenir un homme. Le danger de la briqueterie se fit lointain, irréel, comme s'il n'avait existé qu'en rêve. Le dernier reste de peur, le petit frémissement du sang demeuraient encore, mais Olof découvrait qu'il pouvait y échapper, car l'avenir s'ouvrait et les possibilités de toutes les joies prenaient vie. [ ]
Il ressentit un soulagement si intense, une allégresse si grande qu'il lui fallut l'exprimer. Il pensa : "Je n'ai pas peur ! Je n'ai pas peur ! "
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Alors il levait le visage vers le bleu du ciel hivernal et riait. Il ne riait que dans la solitude : il s'exerçait pour ainsi dire dans l'art de rire pour le cas où, plus tard, il aurait l'occasion de s'en servir.
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Cette idée qu'une autre personne pût avoir peur de lui fit évanour sa propre peur, le grandit, le rendit plus fort. Son sentiment de solitude avait disparu soudain.
...
Olof avait fait ses premiers pas dans la vie, dans la volonté de devenir un homme. Le danger de la briqueterie se fit lointain, irréel, comme s'il n'avait existé qu'en rêve. Le dernier reste de peur, le petit frémissement du sang demeuraient encore, mais Olof découvrait qu'il pouvait y échapper, car l'avenir s'ouvrait et les possibilités de toutes les joies prenaient vie. Il songea qu'on peut s'en aller si l'on veut, où l'on veut, et qu'il n'existe aucun danger si grand qu'on ne soit capable de s'en défendre soi-même.
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« Tu ne peux pas rester chez parents, répondait-on. Il y a la maladie chez eux, et ils n'ont que juste ce qu'il leur faut à eux-mêmes. » Il ne pouvait répondre : il savait qu'il ne pouvait pas rester chez ses parents. Au fond, il n'y avait jamais vécu. Ç'avait été une espère de tirage au sort. On l'avait placé là où il devait se trouver bien, et on lui avait répété qu'il y était très bien. Il n'en doutait pas : il croyait que c'était cela que d'être bien.
...
Quand on était à table et qu'on mangeait, il se trouvait bien. Quand il était couché sous une fourrure dans les nuits d'hiver, il se trouvait bien aussi. Être bien, c'était cela. Il recevait des vêtements et des chaussures, qui semblaient tirés du silence par une main invisible; soudain ils apparaissaient, ils existaient comme la nourriture sur la table. Ou bien des paroles les accompagnaient : «Quand tu étais petit et que ton père est tombé malade... Les enfants d'autrui... La reconnaissance...».

Une fois, il se sauva dans la forêt. Couché sur le dos, dans les aiguilles tièdes, il pleura les yeux ouverts; les larmes lui coulèrent dans les oreilles et il dut se relever. «Que le diable, le diable les emporte! cria-t-il. Je ne veux pas être bien.»
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