Je découvre par ces quelques nouvelles explorant différents chemins et sens de vies humaines cet auteur nobelisé en 1974, intellectuellement exigeant, puisant dans de riches références philosophiques et historiques, à la pensée haute et vaste, que j'avoue avoir eu un peu de mal à suivre.
J'ai néanmoins particulièrement apprécié la première nouvelle qui voit le "nouveau spartiate" Tobias composer avec le temps à ses propres exigences morales.
Je reste sur ma faim, assez frustrée de mes propres limites à pénétrer ces textes.
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Tobias concevait la nature non pas comme un torrent de forces mais comme état supérieur. Il détestait les humains - et je suppose aujourd'hui que c'était par pur désir de vivre et que sa haine n'était pas de la haine mais uniquement une façon d'exprimer la vie, un peu comme on peut avoir envie de pousser un cri affreusement strident quand on déborde de joie et de bonne humeur.
La femme possède une cruauté joyeuse, riante, aux dents acérées, dont le monde ne peut peut-être pas se passer.