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Critique de Nayac


Nayac
15 décembre 2018
Depuis que je ne fumes plus, je fais semblant de téléphoner. Je ne voudrais pas que mes vis à vis pensent que je vis seul à ce point".
Surprenant pour un recueil dont le titre est "combien de fois je t'aime"!
En fait Serge Joncour reste fidèle au titre: amour ne veux pas dire amour partagé, et la solitude tient une place importante dans ces nouvelles.
Solitude solitaire, ou solitude à deux pendant quelques heures pour créer l'illusion de la vaincre.. temporairement....
Mais pas de thème unique (fut il la solitude..) dans ces nouvelles.
Plutôt une palette qui s'étend de l'enfance à ... Parkinson, de l'amour naissant au désamour. Palette qui permet de frôler le burlesque, le glauque, le désenchantement, mais aussi l'attachement, l'amour insouciant des contingences matérielles, ou le seul désir physique.
Pour autant, certaines de ces nouvelles m'ont laissé sur la réserve. D'autres en revanche m'ont séduit: "la passagère du siège d'en face, se perdre c'est déjà ça, l'amour est tout ce qui nous sépare, toute une vie dans un portable, ce soir je rentre (ces titres ne vous donnent pas envie de vous plonger dans ce recueil?).
Mais finalement, plus que l'intérêt (plus ou moins marqué) intrinsèque de chaque nouvelle, c'est en fait dans la juxtapostion de facettes si réalistes de vies, de relations variées, qu'à résidé pour moi le plaisir de cette lecture.
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