Elle apprend à ses enfants qu'il ne faut jamais monter en voiture avec des inconnus. Mais lui, elle le connaît, elle ne risque rien.
Mais pour l'heure, Monique a fini par identifier le pourquoi de ses insomnies et de son malaise intérieur, cela s'appelle le doute, celui qui ronge et ne vous laisse pas une minute en paix.
Elle apprend à ses enfants qu'il ne faut jamais monter en voiture avec des inconnus. Mais lui, elle le connaît, elle ne risque rien.
Liz se donne en toute simplicité, sans fausse pudeur, avec confiance.
Elle imaginait qu’une femme aussi belle que Mathilde attirerait comme un aimant une foule de gens autour d’elle. Au contraire, sa grande beauté l’a isolée semble-t-il. Il ne faut décidément jamais se fier aux apparences.
Elle vécut de ses charmes sans trop penser à l’avenir, mais quand elle aperçut les toutes premières rides sur son visage, elle commença à envisager un changement de carrière. Quand elle était petite, elle rêvait d’avoir sa propre boutique, et ce rêve est revenu la titiller ces deux dernières années. Après avoir longuement réfléchi, elle s’est dit que reprendre ses aiguilles ne serait pas une mauvaise idée. Elle s’émerveille toujours de voir ce que l’on peut réaliser avec comme base, une maille à l’endroit, une maille à l’envers. Même si elle sait pertinemment que ce n’est pas aussi simple.
Liz est différente, elle est forte, elle a surmonté une épreuve épouvantable. Elle est gaie et malicieuse. Elle a un métier qui la passionne, elle s’intéresse à ce qu’il fait. Et elle lui a dit qu’elle l’aimait.
Les femmes agressées sont toutes les deux des femmes infidèles. Ce type n’a peut-être aucun lien avec les victimes, il veut juste venger les cocus, sans doute parce qu’il l’a été lui-même.
La peinture est comme une thérapie pour moi. Je vais beaucoup mieux depuis que j’ai recommencé à peindre. Juste après l’attentat, je me suis arrêtée de travailler et je n’avais pas touché un pinceau depuis deux ans. C’est grâce à vous que je m’y suis remise.
Vous savez, au début, on se débat, on crie, on supplie, et puis au bout d’un moment, quand on comprend qu’on ne peut rien faire, parce qu’il est beaucoup plus fort que vous, on ferme les yeux et on attend. On attend juste que ça s’arrête. L’esprit s’évade, on se dit que ce qui arrive n’est pas réel, et que c’est une autre qui subit tout ça. Le fait de se déconnecter aide un peu à supporter l’horreur. Mais comme je le disais avant, on attend surtout que ça s’arrête, parce que fatalement, à un moment donné, on sait que ça s’arrêtera.