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Citations sur Un parfum de lavande et de sang (18)

Son père, d’une manière ou d’une autre, cherchera un moyen de se venger. Il a osé lui tenir tête, et il sait pourtant que son père déteste ça, mais il n’a pas pu s’en empêcher. Il sait qu’il doit s’attendre à un retour de bâton, et devra se montrer méfiant dans les semaines à venir. La vengeance est un plat qui se mange froid, et son père est coutumier du fait.
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Il faut qu’il se débarrasse d’elle au plus vite, avant de commettre l’irréparable. L’envie de tuer est revenue, ça le terrifie, mais uniquement parce qu’il a peur de se faire prendre. On ne peut pas commettre un meurtre sans aucune préparation, et il est loin d’être prêt. Non, il va se débarrasser de la petite conne comme il l’a fait avec les deux autres, et ensuite et bien ensuite… Hum, il va se remettre en chasse. Comme vingt ans auparavant. A cette pensée, l’excitation s’empare de lui
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La bibliothèque de Raymond est variée. Des romans, des traités de criminologie, des biographies, quelques beaux livres d’art, et pas mal de thrillers. Ce genre l’amuse, il est souvent scotché par l’inventivité des auteurs. Souvent de grands malades d’après lui ! Le commandant est un homme secret, qui se livre rarement. Depuis son divorce, c’est aussi un solitaire. L’échec de son mariage l’a profondément marqué. Il est un homme de principes, et l’engagement fait partie de ses valeurs. Mais la situation était devenue intenable. Désemparé par l’insatisfaction perpétuelle de son épouse, il n’a pas vu d’autres solutions que de mettre fin à leur union, pourtant contre ses convictions. Il est parti les mains vides, lui laissant tous leurs biens, et n’emportant avec lui que sa chère bibliothèque, et le souvenir des insultes proférées à son encontre. Il s’est résigné à ne jamais avoir d’enfants, avec comme perspective d’avenir, la réussite dans sa profession et une liberté chèrement retrouvée.
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La pharmacienne est une personnalité en vue dans cette ville. Il ne l’aurait jamais imaginée aussi sensuelle, dans sa blouse blanche et ses petites lunettes cerclées d’or. La belle cachait bien son jeu.
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Rendre sur la toile cette sensualité, sans qu’il n’y ait une once de vulgarité, sera un défi. Avec bonheur, Liz réalise que ce travail sera long et difficile mais cela la réjouit. Une pensée incongrue traverse son esprit : est-ce qu’ils s’aiment ? Est-ce qu’ils s’aiment vraiment ? En tout cas, leurs corps sont faits l’un pour l’autre, et la façon qu’ils ont de se donner l’un à l’autre émerveille la jeune artiste.
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Dans son viseur, et parmi toutes ces multiples variations de vert luxuriant, quelque chose d’incongru attire son regard, quelque chose qui détonne, au loin. Une tache rouge vif qui ne doit rien à la nature, elle en est convaincue. Elle s’approche sans bruit. Sans se poser de questions, elle mitraille. Un couple, adossé à un arbre, fait l’amour avec frénésie. La femme, d’une beauté renversante, à moitié dénudée, s’offre à l’homme plaqué contre elle, avec sur le visage un plaisir brut, une sorte d’avidité. Sa robe rouge ne la couvre plus qu’à peine, dévoilant des seins somptueux, lourds, plein de volupté. Une de ses jambes encercle fermement la taille de l’homme tandis qu’il la soulève par les fesses, apparemment sans effort, un homme dont elle ne distingue pas le visage puisqu’il lui tourne le dos. Elle reste là, à les regarder, dissimulée par des taillis épais, alors qu’ils ne peuvent se douter de sa présence. Curieusement, le visage de cette amoureuse lui est vaguement familier, elle est certaine de l’avoir déjà croisée quelque part. Elle prend encore quelques photos, car elle trouve la scène magnifique, d’une sensualité sauvage, scène qui la trouble terriblement, faisant remonter des souvenirs d’étreintes passées. Cependant, elle ne se souvient pas avoir déjà vécu des moments aussi intenses.
 


 

 
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La jeune femme n’est pas spécialement jolie, avec sa bouche trop grande et son nez un peu long. Elle n’a pas non plus un corps de sirène, jolies jambes, mais hanches trop larges et petits seins. Sa longue crinière châtain clair l’aidait à faire illusion, à donner le change. Que ce soit avec des chignons sophistiqués ou libre à la façon d’une sauvageonne, aidée de surcroît par un maquillage savant, Liz n’avait jamais eu aucun mal à trouver des amants. Maintenant, elle ne ressemble plus à grand-chose, enfin, c’est ce qu’elle s’imagine. Car elle a toujours dans ses yeux clairs, une flamme singulière, remarquable, et même privée de sa tignasse, cette lueur lui octroie ce charme particulier dont elle n’a pas conscience.
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Elle prépare son café, avec une sorte de lâche soulagement, et va s’asseoir sur le fauteuil du balcon, pour le déguster à petites gorgées brûlantes et bien sucrées, comme elle aime boire son premier café du matin. Avant les événements, elle le prenait noir, et en appréciait l’amertume. Ce n’est plus le cas, elle a besoin du réconfort qu’apporte le sucre, comme elle a besoin de la chaleur du soleil. C’est sans doute pour cela qu’elle a choisi de s’exiler dans cette ville du Sud, une petite ville plutôt anonyme, ce qui convient bien à son besoin de solitude.
 
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