Ça ne prévient pas quand ça arrive
Ça vient de loin
Ça c'est promené de rive en rive
La gueule en coin
Et puis un matin, au réveil
C'est presque rien
Mais c'est là, ça vous ensommeille
Au creux des reins
Le mal de vivre
Le mal de vivre
Qu'il faut bien vivre
Vaille que vivre
Tout est dit dans ces paroles de Barbara. C'est ce qui arrive un matin à Clara, un trop-plein de pression de l'entreprise financière qui l'emploie. Être disponible 24-24, toujours plus de résultat et patin-couffin.
J'ai aimé ce mélange des choses de la vie entre espoirs et désespoirs, et surtout les petites qui semblent insignifiantes chez ces personnes qu'elles croisent : l'hôtesse de l'air qui met son envie de bébé dans une valise, ce vieux couple qui fait un crédit pour le Noël de leurs petits-enfants, un livre, le fait qu'elle ne se reconnaît plus elle-même, le reste à découvrir en le lisant.
Roman tout en sensibilité dont le sujet me semble un peu en décalage en cette période de pandémie ou beaucoup de salariés sont en télétravail ou au chômage.
Lu, en ayant vu passer la critique de Bookycooky.
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