Je n'ai malheureusement pas commencé par '
Pays perdu', le livre auquel il se réfère, mais cela ne m'a pas gênée.
En tout cas on n'est pas surpris de lire le caractère de ces hommes/femmes du fin fond de nulle part. C'est sans doute vrai pour tous ces genres de lieux, mais particulièrement en Auvergne. Lire
Vialatte sur le sujet dont voici une citation qui se rapproche de l'état d'âme de
Pierre Jourde :
Ce vieux pays m'assiège et me tourmente. Je n'en finirai jamais de m'expliquer avec lui. Il bourdonne autour de ma tête comme une mouche qu'on ne peut pas chasser. Sa neige n'est pas la même qu'ailleurs, ses ombres ne sont pas les mêmes. J'en ai fait le tour bien des fois, comme un chien qui gratte à la porte et rôde autour de la maison, flaire des traces et réfléchit, s'égare et hurle un peu en regardant la lune, (...).
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